elle ouvre « Janine Café » en hommage à sa grand-mère

Voilà un nouveau lieu gourmand à découvrir à deux pas de la place Saint-Georges, dans la très chic rue des Arts, à Toulouse. Son nom ? Janine Café. À sa tête, Sophie Serp, qui de son propre aveu, a un parcours « vraiment atypique ». « J’étais hôtesse de l’air quand j’étais toute jeune. Mais le salariat ne me convenait pas. J’ai donc lancé une agence de com’… mais la période des Gilets Jaunes a été un peu compliquée et du coup, j’ai fait un petit boulot d’appoint au Bibent pour finir les fins de mois… et au final, je suis restée là-bas pendant presque plus de trois ans ! », explique la jeune femme à Actu Toulouse. Un déclic pour Sophie, qui est passionnée de gastronomie depuis toute petite…

« Janine, c’est ma grand-mère ! »

Ouvrir un lieu gourmand, c’était dans un coin de sa tête ! Et il y a quelques mois, tout s’est accéléré ! « J’ai eu une opportunité sur ce local et je me suis demandée ce qu’on pouvait apporter à la rue de différent que le prêt-à-porter ». 

« J’adore cuisiner, j’adore les choses simples et je venais de perdre ma mamie, qui m’a inculquée ces valeurs qui sont tellement importantes pour moi de gastronomie simple, mais efficace. »

Le nom de l’établissement lui est donc venu assez naturellement. « Janine, c’est ma grand-mère que vous voyez là-bas », sourit Sophie, qui a entreposé une photo discrète de son aïeule derrière le comptoir.  « Elle n’a pas eu le temps de me transmettre beaucoup de recettes, mais la thématique de ce lieu, ce sont vraiment les recettes de grand-mère !« 

Faire revivre les recettes d’antan 

Riz au lait à la louche, mousse au chocolat à l’ancienne, tarte aux pommes, meringues d’autrefois… Ici, tout est volontairement réconfortant et régressif. « Chez moi, vous ne verrez jamais d’entremets ultra-design. C’est une cuisine rustique et l’idée, c’est de faire ressurgir des souvenirs d’enfance et de faire revivre les mets d’antan ! Et tout est fait maison », explique encore Sophie Serp, qui s’est entourée « d’une équipe de filles » pour l’épauler : une cuisinière, une pâtissière, une serveuse et une « runneuse ».  

Si le « sucré » prend une grande place dans le café (dôté d’une trentaine de places assises) à la déco très cosy, le salé n’est pas en reste, avec toujours cette idée de rusticité. Au menu, le midi ? Quiches, tartes, ou encore croq’madame. Autre découverte ? Les « Janines », des sandwichs à la pâte feuilletée  (comptez 12 euros) que l’on retrouve dans peu d’endroits à Toulouse. 

Des caffé latte 

Et côté boissons alors ? « On a plein de spécialités de latte, un peu comme Starburcks, mais pas de façon industrielle ! On fait du matcha, du chocolat chaud en hiver… et on proposera des smoothies et des glaces durant tout l’été », souligne la gérante, qui espère vivement obtenir une autorisation de la mairie de Toulouse pour pouvoir installer une petite terrasse pour les beaux jours. 

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