Il va y avoir de la couleur dans vos intérieurs avec Maison Péruvienne ! Installée au 30 rue Mage en plein centre-ville de Toulouse, la boutique éphémère a pris place lundi 19 mai 2025 dans le cadre des semaines de l’Amérique latine et des Caraïbes qui se tient à Toulouse du 22 mai au 8 juin. Cécilia Espinoza, patronne de Maison Péruvienne, invite les curieux à venir découvrir sa culture et l’artisanat péruvien jusqu’au 31 mai.
Le Pérou pose ses valises à Toulouse
En passant la porte de Maison Péruvienne, le dépaysement est total. Des tapis en laine de lama fabriqués à Cuzco décorent les murs, aux côtés de broderies, de bijoux, de miroirs, et de petits mobiliers.
« L’idée, c’est de ramener le Pérou à Toulouse et de mettre en avant les artisans, sur la base d’un circuit court. » Cécilia est originaire de Lima au Pérou. Tout naturellement, elle se rend régulièrement dans son pays pour dénicher de nouveaux artisans qui mettent en avant la culture péruvienne. Là-bas, ça ne manque pas. « Je favorise les artisans ou les petites entreprises. »
Pour donner à voir, Cécilia n’hésite pas à parcourir les nombreuses régions du Pérou. « Les savoir-faire sont différents selon la localisation », confie-t-elle, précisant vouloir représenter les richesses de son pays.
« Le Pérou, on le connaît par le biais du Machu Picchu et des lamas, la culture est floue de manière générale. Moi, je veux montrer la richesse et l’héritage que l’on se réapproprie aussi. »

L’art du textile : « ça vaut plus que l’or »
En accueillant les visiteurs, la patronne la Maison Péruvienne prend plaisir à partager l’histoire du Pérou et des savoir-faire, notamment de l’art textile.
« Le textile, à l’époque précolombienne (avant 1492, N.D.L.R.), valait plus que de l’or. Tout simplement parce que l’on pouvait passer des années pour fabriquer un textile. C’étaient les cadeaux de l’époque. C’est aussi notre moyen de communication : on sait par exemple si la personne est mariée en fonction des couleurs ou de l’histoire racontée sur le vêtement », précise Cécilia.
Alors forcément, cet art du textile prend une place dominante dans sa boutique Maison Péruvienne. Elle a notamment pris plaisir à sélectionner des tisserandes qu’elle connaît très bien. « Elles fabriquent des broderies qui représentent les fleurs andines, qu’on trouve à presque 3 000 mètres d’altitude. »

Une capsule franco-péruvienne
Cette année, Cécilia a profité de cette exposition pour faire travailler ses mains. Dans Maison Péruvienne, on retrouve du mobilier qu’elle a conçu à partir de matériaux recyclés.
« C’est une collection franco-péruvienne », s’enthousiasme Cécilia. Après avoir chiné du mobilier, comme des tabourets ou des bancs, les avoir remis d’appoint, elle a les a recouvert de tissus traditionnels péruviens pour un mariage plus que réussi !
« Ça m’a plu et puis j’ai pu voir les heures de travail que ça demande pour fabriquer du petit mobilier. »

De la décoration pour la maison
Outre le textile, les miroirs Soleils faits en bois sculpté et recouvert de dorure de feuille de bronze recouvrent les murs de la boutique.
De petites peintures traditionnelles, appelées Tablas de Sarhua, sont également exposées, non loin des bougeoirs et des Palo Santo, des cônes d’encens fabriqués à partir de Bursera Graveolens, un arbre issu de forêts sèches au nord du Pérou.

Ateliers yoga et broderie au programme
Des ateliers vont également venir compléter cette exposition éphémère. Le 23 mai, de 18 heures à 19 heures, une séance de yoga et méditation andine se tiendra à la boutique.
Le 28 mai de 18 heures à 19 h 30, c’est un atelier de broderie artisanale Ayacuchana qui aura lieu. Pour y participer, il faudra s’inscrire au préalable sur le site en ligne.
La boutique est ouverte tous les jours de 11 heures à 19 heures, y compris les dimanches et jours fériés, jusqu’au 31 mai 2025.