Atmo Occitanie, l’organisme chargé de surveiller la qualité de l’air dans la région, a présenté les chiffres de l’année 2024. Le bilan est encourageant mais les efforts doivent encore être renforcés pour atteindre les seuils limites fixés par l’Union européenne.
Une tendance positive qu’Atmo Occitanie espère voir se poursuivre. Les concentrations de gaz lié au trafic routier, le dioxyde d’azote, et de particules fines sont en baisse dans plusieurs départements d’après le bilan 2024 présenté par l’organisme. Avec des seuils de pollution toujours élevés autour des grandes agglomérations, la région poursuit son objectif européen « Zéro pollution » pour 2050.
Des résultats encourageants mais encore insuffisants
« Ce qu’on fait est loin d’être inutile« , insiste Dominique Tilak, la directrice générale d’Atmo Occitanie. Devant les chiffres de 2024, elle est optimiste face au bilan relativement positif de relevés. En Haute-Garonne, la concentration de dioxyde d’azote, un gaz principalement émis par les véhicules essence et diesel, est en baisse sur l’ensemble de l’année.
D’après le bilan d’Atmo Occitanie, l’amélioration de la qualité de l’air influence directement la santé des habitants. Entre 2009 et 2019, le taux de mortalité dû aux particules fines dans l’air a été réduit de moitié. Le nombre d’AVC entrainé par la pollution de l’air et les cas d’asthme chaque année ont eux aussi été divisés par deux.
Malgré la réduction de la pollution dans l’air, les résultats sont encore au-dessus des seuils fixés par l’Union européenne et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Dans la métropole toulousaine, moins de 1200 personnes sont exposées au taux limite fixé par la réglementation française, contre 550 00 à plus de 600 000 personnes selon les recommandations de l’OMS.
Bientôt la fin des zones à faible émission ?
Le devenir des zones à faible émission (ZFE) de Toulouse est incertain depuis plusieurs mois. Mardi 17 juin 2025, les députés ont approuvé le projet de loi de « simplification » et sa mesure pour supprimer les zones à faibles émissions, qui excluent certaines voitures polluantes pour lutter contre la pollution de l’air. Atmo Occitanie n’a pas pu évaluer les impacts des ZFE de la Ville rose.
« Sur l’agglomération toulousaine, quand on développe les transports en commun, il y a moins des voitures« , explique la présidente de l’organisme de surveillance, Emilie Dalix. « S’il y a moins de voitures, il y a moins d’émissions de dioxyde d’azote« , poursuit-elle pour insister sur la multitude de facteurs liés à l’amélioration de la qualité de l’air.
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