À quelques mois de l’inauguration du nouveau parc de l’île du Ramier à Toulouse, Jean-Luc Moudenc a fait un point le 19 juin 2025 sur les travaux. Il ouvrira d’ici la fin de l’année et s’insère dans un projet plus vaste de 5 grands parcs toulousains. Un poumon vert au cœur de la ville.
Après les Ramblas made in Toulouse, voici donc le Central Parc qui sera bientôt ouvert au public sur l’Ile du Ramier. À Toulouse, on sait rester modeste mais le projet est tout de même d’une belle envergure.
Central Parc, Poumon vert, les appellations ne manquent pas pour le futur grand parc toulousain qui ouvrira d’ici quelques mois. Les anciens espaces goudronnés ou bétonnés sont végétalisés. À l’image du parking de la piscine Nakache, transformée en parc arboré. C’est un espace vert de 7 hectares qui est en train de voir le jour sur l’île du Ramier. Un juste retour des choses selon l’édile toulousain. « C’était le parc toulousain il y a un peu plus d’un siècle, on s’y promenait, c’était un endroit nature qui s’est construit, minéralisé goudronné, bétonné. On fait le chemin inverse. On a planté pas moins de 40.000 plans différents, on va continuer et ce sera ouvert avant la fin de l’année. »
🌿 Le futur parc de l’île du Ramier prend forme !Près de 2 000 arbres et 24 000 arbustes ont déjà été plantés sur 7 hectares.À la clé : un nouvel espace public piéton, végétal et résolument tourné vers la Garonne.🎥 Les travaux en images 👇 pic.twitter.com/qNcbnRuaZj
— Toulouse – Mairie et Métropole (@Toulouse) June 19, 2025
Casque jaune sur la tête, Jean-Luc Moudenc s’affiche en vert, avec un budget important qui ne mettra pas la commune dans le rouge. Pas moins de 100M€ rien que pour cet espace du Ramier.
Cet espace ne s’appelle pas Ramier par hasard. On y trouve encore beaucoup d’oiseaux. C’est pourquoi nous y trouverons une volière décrite par Henri Bava, architecte paysagiste en charge du projet. « C’est un hommage aux animaux qui peuplent cette île que sont les oiseaux. L’île est le long de la Garonne qui est un grand corridor écologique. Énormément d’oiseaux viennent nicher ici et ils pourront venir nicher dans cette volière. Il y aura des arbres à l’intérieur et des jeux d’enfants pour permettre aux enfants de s’élever dans les airs, un peu comme les oiseaux ».
Une tour de jeux qui culmine à 12 mètres de haut, dans un volume qui s’élève à 16m pour 32m de large. Cette aire de jeu parfaitement végétalisée est déjà en place pour sa partie métallisée.
L’île du ramier s’insérera dans le Parc Garonne et sera bordée par 2 passerelles.
Le futur parc Garonne dans lequel on trouvera l’Ile du Ramier • © CMAZZI
Tel des poupées russes, ce grand parc du Ramier s’inscrit dans un projet plus vaste.
Toulouse Métropole souhaite développer le projet des 5 grands parcs.
Les 5 grands parcs de la ville rose • © AgenceTER-Toulouse Metropole
Toulouse s’appuie sur les cours d’eaux (Garonne, Touch, Hers ou Marhgelle qui est l’ancien lit de la Garonne) pour voir la nature « s’épaissir » comme le déclare François Chollet, chargé de l’écologie, du développement durable et de la transition énergétique à Toulouse Métropole. « Privilégier les cours d’eau, aménager en accord avec les préconisations écologiques avec aussi le désir des habitants, l’idée c’est d’épaissir la trame verte, de la fortifier, de la préserver, de laisser la nature prendre sa place. C’est 13 000 hectares. 170 km de cours d’eau, 23 communes sur les 37 de la métropole qui sont concernées. C’est un projet typiquement métropolitain. »
De quoi répondre aux problématiques du réchauffement climatique ? C’est ce que souhaite Jean-Luc Moudenc. « On sait que quand on végétalise, on combat les effets négatifs de la chaleur. On a des systèmes de récupération d’eau, des ouvrages assez originaux pour cela. On a choisi des espèces végétales qui résistent à la chaleur, au stress hydrique.130M€, c’est un budget ambitieux, pas un projet à la petite semaine. En le situant au cœur de la ville, beaucoup de gens voudront en profiter pendant très longtemps. »
Les cinq Grands Parcs sont en cours de réalisation, reliés par des corridors écologiques sur près de 200 km. L’île du ramier avait déjà des allures sportives avec le Stadium et la piscine Nakache. Dès 2027, il devrait aussi y avoir la Cité de la natation, portée par le club des Dauphins du TOEC et la Mairie de Toulouse en hommage à son champion : Léon Marchand.
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse