» Pour les cours préparatoires, l’école est finie depuis deux mois » : la colère des parents d’élèves face à l’absence d’une institutrice

 » Ce n’est pas normal, le cours préparatoire est une classe où les enfants se familiarisent avec les enseignements fondamentaux, la lecture comme l’écriture ou le calcul, et on les prive d’institutrice pendant trois mois sans solution de remplacement pérenne »… La colère gronde chez les parents d’élèves de l’école primaire des Sept-Deniers, à Toulouse, qui ne comprennent pas pourquoi le rectorat de l’académie n’a pas pris la mesure des difficultés engendrées par l’arrêt-maladie d’une enseignante de CP.

« Elle est absente depuis le 3 avril dernier et on a appris qu’elle ne reviendrait pas avant le 14 juin, s’indigne la mère d’un élève. Comment dans ces conditions le rectorat peut-il fermer les yeux sur la situation. On ne nous a proposé aucune solution de remplacement pérenne et les enfants de la classe en question ont été répartis dans les trois autres CP de l’école ».

Un sit-in mercredi pour faire pression sur le rectorat

Résultat des courses, on est très loin du dédoublement des classes cher au président de la République, Emmanuel Macron, avec une surpopulation quotidienne qui pèse sur les autres élèves et les enseignants. À peine, a-t-on proposé d’affecter à l’école un remplaçant… mais seulement deux jours par semaine.

Pour les parents d’élèves, il est hors de question d’attendre la fin de l’année dans cette organisation.  » Nous exigeons du rectorat une solution de remplacement immédiate et stable de l’institutrice », s’insurgent-ils. Prêts à faires pression pour « aider nos enfants et préserver la sérénité de l’ensemble des classes » de l’école élémentaire des Sept-Deniers. Une première mobilisation est d’ores et déjà programmée ce mercredi 21 mai, dès 8 h 30 du matin, à l’heure de l’ouverture de l’école pour un sit-in dans la cantine de l’établissement.