Six formations politiques devraient s’allier à Jean-Luc Moudenc, le maire de Toulouse, candidat à sa succession pour les municipales de mars 2026. Les négociations pour les places commenceront à la rentrée.
À l’opposé d’une gauche divisée, Jean-Luc Moudenc, le locataire du Capitole candidat à sa succession, rassemble ses partenaires de la droite et du centre en vue des municipales de mars 2026. Cinq formations sont déjà parties prenantes de sa municipalité : les Républicains avec onze élus, l’ex-parti du maire de Toulouse sans étiquette depuis son départ en 2022 ; Renaissance, le parti présidentiel ; Horizons, celui d’Edouard Philippe ; le Parti radical et l’UDI. Et celles-ci pourraient être rejointes par le MoDem, contrairement à 2020 quand le parti de François Bayrou avait rallié la liste dissidente de Franck Biasotto.
Toutes ces formations s’apprêtent à négocier avec Jean-Luc Moudenc leur quota de places et leur répartition sur la liste des municipales. Des négociations qui s’ouvriront à l’automne même si les contacts sont déjà réguliers. Chaque parti se met ainsi à présent en ordre de marche.
Chez les Républicains, Christine Gennaro-Saint, la présidente départementale, et Olivier Arsac, mèneront ces discussions. La semaine dernière, le Parti radical a désigné Jean-Jacques Bolzan, son président départemental et adjoint au maire, pour conduire ce dialogue. Sa formation compte aujourd’hui trois élus.

Bolzan face « au roquet » Piquemal
Renaissance (cinq élus) a déjà mandaté Mickaël Nogal, l’ex-député aujourd’hui conseiller spécial du ministre de l’Économie, Eric Lombard. Chez Horizons, « les élus toulousains Jean-François Portarrieu, François Chollet et Nina Ochoa » seront à la manœuvre, indique Pierre Médevielle, le responsable départemental. Laurence Arribagé, toujours référente pour Toulouse, étant en attente de son procès en appel. Dans l’enceinte municipale, l’UDI est représentée par Souhayla Marty. Le MoDem prévoit de désigner son chef de file dans les prochains jours. Il faudra lui faire de la place sur cette liste qui restera constituée de 50 % de non encartés.
La plupart des chefs de file, tel Mickaël Nogal, figureront vraisemblablement sur la liste. Jean-Jacques Bolzan ne cache pas son envie. Connu pour ses critiques acerbes des Insoumis, celui qui endosse ainsi le rôle de « sniper » de la majorité s’est distingué la semaine dernière en qualifiant François Piquemal, le candidat LFI, de « petit merdeux roquet mélenchoniste ». Avant de retirer le mot « merdeux ».
Abrège Moudenc
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— François Piquemal (@FraPiquemal) June 1, 2025
Ambiance à la veille de la campagne.