TO : les ex-Spacer’s n’ont pas brillé mais ils assurent l’essentiel

Ce dimanche à Ernest-Wallon, l’unique chose qui pouvait nous faire penser qu’il ne s’agissait pas du TO XIII était les maillots. Et seuls les anciens du club étaient en mesure de faire la distinction.

En effet, les Olympiens avaient, pour célébrer les 25 ans du titre de champion de France de 2000, troqué l’habituel bleu et blanc pour le violet et jaune des Spacer’s (l’ancienne appellation). Fiers de leur héritage, les Toulousains avaient à cœur de rendre hommage lors de la venue des London Broncos.

Mais là aussi, tout était question de perspectives car à la vue du premier acte des Anglais on avait du mal croire qu’ils occupaient l’avant-dernière place du classement. Défense bien organisée et pragmatisme en attaque, ils posaient bien des problèmes à des locaux balbutiant leur rugby. Natoli s’engouffrait dans la faille pour l’ouverture du score (0-6). Il fallait un exploit personnel d’Ashall-Bott pour l’essai de l’égalisation. L’arrière était bien relayé par Rennie qui concluait (6-6). Réponse immédiate des Broncos via Worthington en puissance (6-12). Cependant, le doute ambiant était atténué, juste avant la pause, grâce à l’intenable Ashall-Bott (12-12).

Laguerre donne de l’air

Les Toulousains revenaient en premiers des vestiaires. Placés, ils attendaient avec impatience le retour de leurs adversaires afin de rectifier la logique du classement. Lacans s’en chargeait en profitant d’un rebond très favorable (18-12).

Pour autant, au beau milieu de l’âpre bataille tactique qui se poursuivait, les Londoniens n’avaient pas dit leur dernier mot. Bayle entretenait le suspense à 10 minutes de la fin (18-16) avant l’essai libérateur de Laguerre. En coin, l’ailier bondissait sous la diagonale de Robinson validant une 7^e victoire de rang, acquise dans la douleur (24-16). Les « ex-Spacer’s » n’ont donc pas tutoyé les étoiles mais qu’importe l’essentiel était assuré.