Le compte à rebours est lancé. À dix mois de l’élection municipale, huit membres du groupe Cugnaux OSE travaillent avec l’ensemble des partis de gauche et écologistes pour bâtir une liste d’union la plus large possible et ainsi « susciter un espoir ».
Fort de leur expérience, Dorine Béna, Maryse Drouillet, Frédéric Goudal, Isabelle Doury, Stéphane Lefebvre, Agapito Silveira et Thomas Karmann plaident pour une ville plus solidaire, plus écologique et plus participative.
Depuis 2020, ils ont porté de nombreux projets, tels que l’inventaire patrimonial de la commune, la végétalisation des cours d’écoles, l’installation d’une chaufferie bois, l’ouverture d’un relai citoyen, ou encore le passage à 30 km/h en ville.
Justice sociale, transition écologique, démocratie partagée
Face à la montée de l’extrême-droite et à une alliance des droites, « il est plus que jamais nécessaire que Cugnaux reste une ville solidaire, résiliente et exemplaire, capable d’amortir les choc sociaux et climatiques à venir », assurent les élus.
Si des projets majeurs et ambitieux ont vu le jour depuis 2020, ils estiment que le mandat d’Albert Sanchez « a été entaché par des multiples controverses et des polémiques récurrentes l’impliquant, l’empêchant de porter un projet politique rassembleur ».
Outre des absences répétées, le maire de Cugnaux aurait demandé à trois de ses administrées de critiquer l’opposition avec de faux comptes Facebook, rapportaient nos confrères de La Dépêche du Midi en juin 2024.
Des allégations réfutées par l’élu : « Je suis toujours prêt à débattre sur des sujets qui intéressent les citoyens mais je ne répondrai pas à des ‘arguments poubelles’ dont se nourrissent certaines personnes avides de sensationnel et de polémique ».
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