Travailler à la retraite : trois dispositifs à connaître

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Avec l’évolution des aspirations professionnelles et la quête d’une source de revenus supplémentaire, de plus en plus de retraités souhaitent continuer à exercer une activité professionnelle. Travailler tout en percevant une pension de retraite est possible grâce à plusieurs dispositifs. Cependant, il est important de comprendre les mécanismes qui permettent d’allier emploi et retraite sans compromettre ses droits. Quels sont alors les dispositifs à connaître et comment fonctionnent-ils ? C’est à cette interrogation que nous essayerons de répondre dans le présent article.

La retraite progressive

La retraite progressive fait partie des dispositifs permettant aux salariés de réduire leur temps de travail avant de prendre leur retraite complète, tout en continuant à percevoir une partie de leur pension. C’est le dispositif idéal pour ceux qui souhaitent réaliser une transition en douceur vers la retraite en augmentant leurs droits. Cependant, pour prétendre à ce dispositif, quelques conditions doivent être remplies :

• vous devez avoir au moins 60 ans ;
• vous devez justifier d’au moins 150 trimestres d’assurance retraite ;
• vous devez exercer une activité salariée à temps partiel, c’est-à-dire entre 40% et 80% du temps légal de travail ;
• vous devez fournir une attestation de l’employeur précisant la durée du travail à temps partiel.

Il existe un lien de proportionnalité entre le montant de la pension et la réduction de l’activité. Par exemple, un salarié qui travaille à mi-temps percevra 50% de sa pension. Aussi, les cotisations versées sur ce salaire partiel continuent d’augmenter les droits pour la retraite complète. La demande pour accéder à ce dispositif doit être effectuée auprès de la caisse de retraite.

Le cumul emploi-retraite

Le cumul emploi-retraite est le dispositif le plus sollicité par les retraités qui souhaitent continuer à travailler. Il permet de cumuler intégralement ou partiellement les revenus d’une nouvelle activité avec la retraite. Mais pour que cela soit possible, certaines conditions doivent être remplies. Tout d’abord, le retraité doit liquider toutes ses pensions de base et complémentaires. Aussi, il doit avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite, fixé à 64 ans, et avoir cotisé suffisamment pour bénéficier d’une retraite à taux plein, ou avoir atteint l’âge de 67 ans, âge du taux plein automatique.

Au cas où il n’a pas droit au taux plein, ses revenus d’activité et sa pension ne doivent pas dépasser un certain plafond. Ce plafond est fixé soit à 160 % du SMIC, soit au montant de son dernier salaire avant la retraite. Par contre, s’il a droit à une retraite à taux plein, il n’y a aucune limite de cumul. En ce qui concerne le dispositif du cumul emploi-retraite, la procédure consiste à informer ses caisses de retraite d’une reprise d’activité professionnelle. Le retraité doit également faire part à son nouvel employeur de son statut de retraité.

La surcote

Troisième dispositif de notre liste, la surcote permet d’augmenter la pension de retraite pour les personnes qui continuent de travailler après avoir atteint l’âge légal de départ à la retraite. Ce dispositif s’adresse beaucoup plus aux travailleurs qui ont validé tous leurs trimestres pour une retraite à taux plein. Chaque trimestre supplémentaire travaillé après ces conditions donne droit à une majoration de 1,25 % de la pension, soit 5 % par an. Ce bonus est définitif et s’ajoute au montant initial de la pension. Cela offre une incitation financière aux salariés pour prolonger leur activité professionnelle et ainsi améliorer leur revenu à la retraite.

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