Toujours aucune trace de Géraldine Lefoul. Plus d’une semaine après sa disparition inquiétante, le mystère reste entier et l’angoisse de ses proches ne fait que s’amplifier… Ce mardi 6 mai 2025, cette mère de quatre enfants, âgée de 47 ans et conseillère municipale déléguée à Plaisance-du-Touch, au sud-ouest de Toulouse, n’a pas été retrouvée, huit jours après s’être évaporée. Le point sur l’enquête.
« Ensemble, on ne lâche rien », dit sa fille
« À l’heure actuelle, les recherches menées par la police (chiens, plongeurs, bateaux…) n’ont malheureusement pas permis de retrouver ma mère », a confié lundi l’une de ses filles sur les réseaux sociaux, où elle s’efforce de partager jour après jours les dernières nouvelles concernant sa maman, recherchée par de nombreux bénévoles depuis une semaine. « Ensemble, on ne lâche rien », affirme-t-elle. « On trouvera des réponses ».
Son téléphone, la « seule piste » ?
« La seule piste qu’il nous reste à ce jour, c’est son téléphone, qui est toujours localisé à l’endroit que je vous montre », poursuit-elle, photo à l’appui. Afin d’aiguiller les bénévoles qui « souhaitent se rendre sur place pour aider à chercher le téléphone » de la victime, sa fille détaille : « Il se trouverait dans un périmètre d’environ 200 mètres autour du point indiqué, près de l’allée Alfred Mayssonnié, entre le Rowing Club et le Jardin Solidaire du Grand Ramier, à Toulouse ».
Le téléphone « borne », mais n’a pas été retrouvé
Le téléphone en question ? « Il borne sur l’île du Ramier », confirme une source policière à Actu Toulouse, mais malgré une inspection minutieuse du site ces derniers jours, ce mardi après-midi, « il n’a pas été retrouvé : ce n’est jamais au mètre près… ». Elle précise que « les recherches continuent activement » sur place, bien qu’elles restent infructueuses.
Ni son téléphone, ni ses vêtements, ni aucun autre effet personnel n’ont pour l’heure été retrouvés.
Hélicoptère, chien pisteur et plongeurs
Depuis le jour de sa disparition, d’importants moyens ont été mobilisés pour tenter de retrouver Géraldine Lefoul. La semaine dernière, un hélicoptère de la gendarmerie avait notamment survolé les berges de la Garonne, en vain.
Après avoir mené les premières recherches, la gendarmerie a été dessaisie du dossier par le parquet de Toulouse, au profit de la police nationale. Et ce samedi 3 mai, forces de l’ordre et secouristes ont passé l’île du Ramier au peigne fin. Diverses analyses ont été faites par les enquêteurs sur place, où un chien pisteur a été déployé, alors que des plongeurs ont mené des recherches fluviales dans la Garonne. Malheureusement, tous ont fait chou blanc.
Élan de solidarité autour de la famille
« Chaque jour depuis sa disparition, je me bats autant que je le peux », écrivait ce lundi sur son compte Facebook la fille de la victime, qui se démène avec son entourage pour tenter de la retrouver.
Pendant des jours, une cinquantaine de ses proches s’est relayée autour de l’île du Ramier, dans l’espoir de déceler le moindre indice. Le maire de Plaisance Philippe Guyot a lui-même participé aux opérations jeudi 1ᵉʳ mai. Mais « on n’a retrouvé ni son sac, ni son téléphone, aucune trace », confiait vendredi l’un de ses proches.
Dernière apparition à la sortie du tramway
Peu après sa disparition, le fameux téléphone avait donc « borné » sur l’île du Ramier, à Toulouse. « Il sonne lorsque l’on appelle, ça veut dire qu’il n’est pas dans l’eau », soulignait sa fille, au moment de lancer un appel à l’aide.
« Sur les caméras de vidéosurveillance, on la voit descendre du tramway à la station Île du Ramier, et après plus rien », avait confié l’un de ses proches à Actu Toulouse. Depuis une semaine, ce même proche n’a malheureusement recueilli « aucun signe de vie » de Géraldine Lefoul. Mais huit jours après sa disparition, ni lui, ni son cercle intime, ni même la police n’ont totalement perdu espoir de la retrouver.
La piste d’un acte désespéré
Lundi 28 avril, cette femme de 47 ans s’était fendue d’un mail particulièrement alarmant à ses proches, dans lequel elle leur faisait ses adieux. A-t-elle mis fin à ses jours ? La thèse d’un acte désespéré est privilégiée par les enquêteurs de la division de la criminalité territoriale. « Pour écarter toute autre piste », des vérifications ont été faites sur les lieux supposés de la disparition.
Une élue appréciée à Plaisance
Au moment de sa disparition, Géraldine Lefoul portait une veste noire, un jean sombre et un sac à dos noir. D’après son entourage, elle avait avec elle son téléphone, son ordinateur, ses papiers d’identité.
Géraldine Lefoul est impliquée dans la vie locale de Plaisance-du-Touch, ville de 20 000 habitants de l’agglomération toulousaine où elle est conseillère municipale déléguée aux personnes en situation de handicap, et où elle est particulièrement appréciée.
Contact :Toute personne ayant des informations sur la disparition de Géraldine Lefoul, ou susceptible d’apporter des éléments à ce sujet est invitée à appeler la police ou la gendarmerie, en composant le « 17 ».