Il n’y avait d’enjeu pour personne, et les deux équipes ont fait jeu égal. Malgré de jolies incursions et un public en feu, Toulouse n’a pas trouvé (1-1) la solution face à Lens. Le Tef finit sur une note aigre douce au Stadium, à l’image de sa saison.
Du jeu et des équipes dos à dos
On pourrait croire que ce match sans enjeu serait vide de spectacle. Seulement, ce soir, l’ambiance est excellente sur l’île du Ramier. Les équipes jouent bien, tandis que les 27 931 supporters présents chantent et se répondent de tribune en tribune. L’hymne du club avait également été chanté par un ténor en introduction.
Enfin, si le premier acte sollicite les esgourdes, on ne peut pas dire que les gardiens le sont de leur côté. Ils n’ont à gérer que quatre petits tirs cadrés (trois côté Violets) et aucun but. Score à la mi-temps : 0-0.
Les filets tremblent enfin
C’est Yann Gboho qui lance le match. Les Violets récupèrent le ballon sur une relance manquée et l’attaquant, propulsé plein axe, frappe du droit pour ouvrir le score (49e). Les Lensois ne se laissent pas faire. Neil El Aynaoui égalise de la tête, sur un centre d’Adrien Thomasson, au grand désarroi de Guillaume Restes, complètement battu (61e). Les esprits s’échauffent et la rencontre s’emballe.
Vincent Sierro passe d’ailleurs très proche d’inscrire un superbe but. Un contrôle de la poitrine réalisé lors d’une course à vive allure, suivie d’une volée du bout du pied aux airs de Patrice Loco en 1994 (79e), mais ni le score ni le gardien ne bougent. Malgré l’enchaînement d’attaques qui s’ensuit, d’une cage à l’autre, notamment suite à l’entrée de Zakaria Aboukhlal. La fin de rencontre est toute en pyrotechnie, alors que les Indians veulent marquer le coup. De quoi finir en beauté, avec un tifo lourd de sous-entendu.
Le prochain et dernier de la saison du TFC sera sur la pelouse de Saint-Etienne, le samedi 17 mai à 21h.