Il a connu l’entrée de Joséphine Baker ou encore Simone Veil au Panthéon. Après 20 ans d’exercice à Paris, David Madec a rejoint la Ville rose il y a deux ans et demi. Mais ici, le néo-toulousain est loin d’être novice. Le directeur des monuments et musées de la Ville de Toulouse la connaît comme sa poche, lorsqu’il s’agit de parler culture et patrimoine. Pour Actu Toulouse, il partage ce qu’il considère être de véritables pépites.
#1. Un monument

Mon monument préféré ? Évidemment, c’est dur de choisir parce qu’ils sont tous intéressants, mais je vais dire Saint-Sernin parce que c’est le plus emblématique. Mais aussi puisqu’on a installé la nouvelle rosace l’an dernier. C’est un nouveau chef-d’œuvre dans la basilique, c’est vraiment un très bel objet !
#2. Un lieu peu connu qui gagne à l’être

Alors, je dirais le Monument à la gloire de la résistance, qui est allée Frédéric Mistral. C’est une création géniale ! Complète en architecture, image et son. Vous plongez littéralement dans les entrailles de l’occupation via le son et les images. Puis en bas, au plus profond, en descendant de deux étages, on aperçoit la lumière et d’un coup le monument s’ouvre et on sort sur le manège des enfants dans le Jardin des plantes ! C’est une visite un peu dure, mais c’est une expérience qui gagne à être connue. C’est l’une des découvertes incroyables que j’ai faite en arrivant à Toulouse. C’est ouvert tous les week-ends.
#3. Un musée

C’est dur de choisir, en attendant la réouverture des Augustins… Je pourrais dire le musée Georges-Labit s’il était ouvert… Donc je vais choisir le musée des Arts Précieux Paul-Dupuy. C’est un musée de collection qui peut paraître destiné aux spécialistes, mais en réalité, c’est pour tout le monde ! Il y a de la céramique, des montres, certes très très élaborées, mais ce sont des objets de tous les jours. C’est, selon moi, un musée qui gagne à être connu et reconnu !
#4. La plus belle vue de Toulouse

Alors, du haut du dôme de la Grave, ça c’est immanquable ! Et vous me direz, pourquoi pas le clocher de Saint-Sernin ? Mais depuis le dôme de la Grave, on est côté Saint-Cyprien, on voit tout l’hypercentre et on comprend toute l’organisation de la ville et des agrandissements successifs. C’est séduisant. On n’a pas ce panorama depuis le couvent des Cordeliers à la Banque de France, ni à Saint-Sernin.
#5. Un restaurant (bonus !)

Le Contre-pied, dans la rue des prêtres aux Carmes. Parce que le choix des vins est toujours génial et les plats, c’est toujours une découverte ! Ce sont des plats classiques, mais totalement revisités dans la forme, auxquels des ingrédients totalement inattendus sont ajoutés.