Il devait se faire poser un bracelet électronique à la cheville au lendemain des faits… Dimanche, un individu a semé la pagaille au magasin de bricolage Leroy Merlin de Toulouse-Balma, importunant les clients et menaçant de faire usage d’une arme, avant de tenter de percuter quelqu’un sur le parking. Jugé en comparution immédiate mardi 13 mai 2025, l’homme de 37 ans a terminé sa virée au magasin de bricolage derrière les barreaux. Car ce multirécidiviste n’en était pas à son coup d’essai. Récit.
Évacué par un agent de sécurité, il laissait croire qu’il était armé
Le coup de chaud est survenu aux alentours de midi, dimanche 11 mai, au Leroy Merlin de Balma. Comme le rapportait Actu Toulouse, à la mi-journée, cet homme a débarqué ivre dans la grande surface de bricolage, où il a commencé par importuner des clients.
Il a donc été « mis dehors par un agent de sécurité », confirme le parquet de Toulouse. En réalité, l’homme avait été sorti du magasin par ce vigile après avoir « fait un geste qui laissait croire qu’il pouvait avoir quelque chose sur lui », indiquait dimanche à Actu Toulouse la gendarmerie, intervenue sur place.
« Il tente de percuter la victime »
Même évacué, l’individu a continué à se faire remarquer, ajoute le parquet :
Le mis en cause se met au volant de sa voiture et par plusieurs manœuvres tente de percuter la victime [l’agent de sécurité, NDLR] sur le parking.
Contrôlé par les gendarmes au volant de son véhicule, l’homme n’avait finalement aucune arme sur lui, mais n’en était pas moins dangereux. Il a fini son week-end prolongé du 8-mai en cellule de dégrisement.
Il a refusé les dépistages d’alcoolémie et stupéfiants
Mardi, l’agitateur en question, âgé de 37 ans, a été jugé en comparution immédiate devant le tribunal judiciaire de Toulouse, pour violence avec usage ou menace d’une arme sans incapacité en récidive, mais aussi refus par le conducteur d’un véhicule de se soumettre aux dépistages d’alcoolémie et de stupéfiants.
Il devait se faire poser un bracelet électronique… le lendemain !
Ce multirécidiviste, qui affichait quelque 19 mentions au casier judiciaire, devait d’ailleurs, précise le parquet de Toulouse, « se faire poser un bracelet à la cheville le lendemain ». Il a écopé de neuf mois de prison ferme, avec mandat de dépôt.