Dans la très connue rue des Filatiers, au numéro 31, le restaurant de street food Bunami a ouvert ses portes le 10 mai 2025. En plein centre-ville de Toulouse, cette adresse n’est pas comme les autres et innove en proposant un mets encore peu conventionnel pour la street food : de l’effiloché.
Une cuisson lente pour une formule street food
« Ici, il y en a pour tous les goûts », s’enthousiasme Manon Debarle. Avec son associée Audrey Claudin, elles ont réfléchi à un concept novateur. « On voulait créer quelque chose qui n’existe pas encore, tout en restant sur la restauration rapide. »
Aussi étonnant que cela puisse paraître, chez Bunami, la viande cuit pendant deux à trois heures, pour offrir une expérience gustative gourmande, dans une formule street food.
En burger, wrap, sandwich ou encore bowl, l’effiloché se décline à toutes les sauces. Chacun peut y choisir sa formule à emporter… Ou à déguster sur place ! Porc, bœuf, canard, agneau ou encore poisson, l’offre se décline de plusieurs façons.
« On veut proposer des recettes toujours de saison, qui correspondent aussi aux régimes alimentaires. » C’est donc tout naturellement qu’elles proposent une option végétarienne avec l’effiloché d’aubergine.
Pour tous les prix et tous les goûts
La formule d’entrée est un sandwich affiché à 8,90€. Entre 11,50€ et 14,50€, les clients auront le choix entre les différentes viandes des burgers. « On a aussi des formules avec accompagnement et boisson, pour trois euros de plus », précise Manon.
La formule bowl est tout aussi intéressante. « C’est comme un poké bowl, on compose sa base en choisissant entre le riz, la salade ou des pommes de terre sautés. » Viennent s’ajouter les crudités et l’effiloché choisi.
Et pour les gourmands de sucrés, des desserts sont également proposés.

Des recettes de grand-mère
Entre Manon et Audrey, l’aventure a commencé il y a 14 ans à l’institut Paul-Bocuse, où elles étudiaient le management de l’hôtellerie-restauration.
Après la crise de Covid-19, elles ont eu envie d’entreprendre et c’est à deux qu’elles ont commencé à réfléchir. Au détour d’un repas avec son entourage, Manon a décidé un soir de cuisiner un effiloché à ses convives. « Ils ont trouvé ça dingue et m’ont dit qu’ils seraient prêts à payer 15 euros pour ça. »
Le concept est donc posé, et les deux amies misent sur la restauration rapide, « une offre propice à l’après Covid-19 ». « On s’est dit que ça serait de l’effiloché mijoté au four comme nos grands-mères, tout en s’inspirant de recette de pays différents. »
Une première adresse a donc ouvert à Bordeaux et c’est tout naturellement que l’aventure se poursuit à Toulouse, ville d’origine d’Audrey.
Une partie traiteur
Les deux associés offrent également leurs services en dehors de leur restaurant. Avec leur offre traiteur, elle propose leurs effilochés pour différents événements.
Particuliers ou entreprises peuvent faire appellent à elles. « On livre pour les brunchs aussi ou les mariages », précise Manon.