La fête a mal tourné pour une cinquantaine de « teufeurs » vendredi 13 juin 2025. Alors que la Préfecture de Haute-Garonne venait de prendre un arrêté interdisant les rassemblements festifs à caractère musical et le transport de matériel de sons à destination des rassemblements de type teknival, free-party ou rave-party, la gendarmerie en a démantelé une dans la nuit de vendredi 13 juin à samedi 14 juin 2025.
Un début de free-party ou rave-party dans une forêt
Selon les informations d’Actu Toulouse, les fêtards s’apprêtaient à s’installer dans la forêt de Magnouet, entre le Mont-de-Galié et Sauveterre-de-Comminges, dans le secteur de Saint-Gaudens. « Ils s’étaient installés au refuge Saint-Martin », précise la gendarmerie de Haute-Garonne.
Alertés par des locaux et grâce à leurs enquêtes, plusieurs militaires de la compagnie de Saint-Gaudens, renforcés par celles des alentours, notamment des Hautes-Pyrénées, se sont déplacés dans la nuit pour couper court aux festivités. Il était alors environ minuit.
Une cinquantaine de personnes arrêtées
« Une cinquantaine de personnes sont arrivées jusqu’au refuge en empruntant le chemin forestier. Ils sont ensuite allés un peu plus loin et commençaient à s’installer sans produire encore de son », détaille une source d’Actu Toulouse. Toutes ont été contrôlées – leurs voitures également – et sommées de quitter les lieux.
D’après les gendarmes, plusieurs autres teufeurs s’apprêtaient à rejoindre l’attroupement en voiture. « Ils ont fait demi-tour », mentionnent-ils. L’opération des gendarmes s’est étendue jusqu’à 4h30 du matin.
Un arrêté préfectoral en cours
Pour rappel, l’arrêté préfectoral court jusqu’au 16 juin 2025. Ces derniers mois, ils se sont multipliés dans le département, notamment au moment des ponts des mois de mai et début juin.
Ces rassemblements qui ont souvent lieu « sur des terrains occupés sans autorisation, sont sources de troubles à l’ordre public et à l’environnement » et présentent des « risques pour la sécurité des participants », a estimé la préfecture.
La sanction pour ceux qui ne respecteraient pas l’arrêté préfectoral correspond à une amende de 5e classe, soit 1 500 € (3 000 € en cas de récidive) et à la saisie du matériel de son pour une durée maximale de 6 mois.