Faire ses courses « tout nu ». Non, ce n’est pas une nouvelle activité naturiste, mais ce concept né à Toulouse. Si les clients gardent bien leurs vêtements, ce sont les produits locaux (et bio ou équivalent) qui sont dénués de leurs emballages jetables. Ils sont placés en bocaux, consignés, pour des achats zéro déchet.
L’idée a été développée par Salomé et Pierre Géraud et elle cartonne en France. Car en plus de leurs huit points de vente autour de Toulouse (dont le supermarché ouvert à Labège, inauguré en mars 2024), l’enseigne est également présente à Bordeaux et à Lille.
Depuis mars 2025, c’est une première, on peut retrouver le Drive tout nu chez des magasins plus traditionnels de la grande distribution. Explications.
Deux nouveaux « Corners tout nu »
Le Drive tout nu, un nom qui résonne chez les consommateurs de la Ville rose, mais « ils ne font pas toujours la démarche de franchir notre porte », explique l’entreprise, contactée par Actu Toulouse. « Désormais, c’est nous qui venons à eux. L’objectif étant de rendre notre offre plus accessible. »
Le Drive tout nu s’affiche sous la forme de « Corner tout nu » au Carrefour Market de Toulouse Hers (rue Claudius Rougenet) et plus récemment au sein de l’hypermarché Carrefour Labège.
Comment ça fonctionne ?
Dans les allées, les clients peuvent découvrir un espace de vente uniquement composé de produits « tout nu ». Ce sont « près de 90 références de produits secs et frais, déjà conditionnés dans des bocaux en verre réutilisables ».
Même fonctionnement qu’au Drive ou au Super tout nu, « un système de consigne incitatif permet aux clients de récupérer dix centimes en bon d’achat valable sur l’ensemble des produits » des deux Carrefours « pour chaque bocal retourné ».

En phase de test
Ces deux installations sont en phase de « test », indiquent Carrefour et le Drive tout nu. À l’issue, le modèle pourrait se dupliquer au sein d’autres magasins du groupe situés « dans les secteurs où Le Drive Tout Nu est déjà présent (Toulouse, Bordeaux et Lille). Ailleurs, nous n’avons pas encore de plateforme logistique pour le faire », précise l’entreprise toulousaine. Et de conclure que sur ces deux corners, « l’accueil est déjà positif ».