Plus de peur que de mal pour les habitants du 1 rue de la Fonderie à Toulouse (31). Après une reconnaissance approfondie du bâtiment, la grande majorité des personnes évacuées a pu regagner son logement dans la soirée de ce 19 avril. À ce stade, l’immeuble ne présente pas de risque d’effondrement.
La quasi-totalité des habitants des immeubles évacués ce samedi 19 avril en centre-ville de Toulouse (31) a pu regagner son logement dans la soirée. Les pompiers ont estimé que le bâtiment ne présentait pas de menace d’effondrement à ce stade.
La journée s’est mieux terminée qu’elle n’avait commencé pour les 20 personnes, évacuées au 1 et 3 rue de la Fonderie et les 6 personnes, situées à l’intérieur du 12 place du parlement. Ce samedi soir, elles ont été autorisées à regagner leurs logements, à l’exception d’un appartement, situé au-dessus du porche d’entrée.
« En fait il pleuvait sous le porche d’entrée », confirme Claire Nison, élue déléguée à la sécurité des bâtiments à la ville de Toulouse. « On a donc détecté un problème d’évacuation des eaux pluviales. On s’est rendu compte qu’il y avait des poutres pourries et de l’eau qui coulait, alors qu’on est quand même sur un immeuble de 3 étages.
Ce sont des bruits bizarres dans une cloison, située au rez-de-chaussée de l’immeuble du 1 rue de la Fonderie, qui ont alerté les occupants. Ils pensaient que des pierres tombaient à l’intérieur. Les sapeurs pompiers ont mené sur place des investigations poussées. Et à ce stade, il n’y a pas de risque d’effondrement imminent.
Seul l’appartement, situé juste au-dessus du porche, restera vide, le temps d’effectuer des travaux d’étaiement.
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« Il n’y a pas de problématique de structure alarmante », affirme Claire Nison. « On voit que des travaux de confortement ont déjà été effectués. Il faudra les reprendre. Par mesure de précaution on évacue l’appartement qui se situe juste au-dessus du porche, le temps de faire mettre des étais d’urgence ».
À Toulouse, depuis l’effondrement de la rue Saint-Rome il y a un an, 56 arrêtés d’interdiction d’accès, dont 29 de mise en sécurité d’urgence ont été pris pour des immeubles dans Toulouse, selon les chiffres de la municipalité. Une situation qui inquiète les habitants des immeubles anciens du centre-ville.
« Les habitants sont plus craintifs depuis Marseille », témoigne Claire Nison. « À Toulouse, l’effondrement de la rue Saint-Rome a créé un électrochoc, qui a provoqué une hausse des signalements. Mais ça fait longtemps qu’on sensibilise les propriétaires privés et leurs syndics à entretenir les biens. C’est vraiment leur responsabilité ».
Cette évacuation ce samedi rue de la Fonderie est la troisième en 10 jours dans le centre-ville de Toulouse.
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