Mort d’un homme dans la piscine d’une maison squattée, ce que l’on sait sur cette affaire

Un homme de 38 ans est mort après une semaine de coma ce mardi 27 mai. Il avait perdu connaissance après s’être baigné dans la piscine d’une maison squattée dans le quartier des Argoulets à Toulouse. Les premiers résultats de l’autopsie viennent d’être dévoilés.

Que s’est donc passé ce samedi 17 mai dans cette maison abandonnée, occupée par un groupe d’amis à Toulouse ? Un homme a trouvé la mort après s’être baigné dans la piscine. Une enquête a été ouverte.

On en sait désormais un peu plus sur les circonstances du décès de cet homme de 38 ans le 27 mai 2005, après 10 jours de coma, lié à une chute dans une piscine privée. Une autopsie a été demandée et les premiers éléments privilégient la thèse de l’accident.

Selon les services du procureur, « la thèse de l’intervention d’un tiers serait écartée, et la cause de la mort est la noyade. La justice a demandé au médecin légiste des précisions concernant une éventuelle plaie à la tête ». Le rapport définitif n’a pas encore été transmis.

Le 17 mai, l’homme, âgé de 38 ans avait investi avec un groupe d’amis une maison abandonnée dans le quartier Juncasse Argoulets à Toulouse. Ils auraient alors décidé d’organiser un concours d’apnée dans la piscine. C’est à ce moment-là que le drame s’est produit.

Lors des auditions, des témoins auraient évoqué le fait, que « la victime a été retrouvée inconsciente » et qu’en voulant le secourir, ses amis « lui aient cogné la tête en le sortant de la piscine ». Le Samu est intervenu rapidement et l’homme a été héliporté en état d’urgence absolue vers le CHU de Toulouse Purpan, où il est décédé 10 jours après.

Ses obsèques doivent se tenir ce vendredi 29 mai. Il sera inhumé dans le carré des indigents. Fervent militant écologiste, l’homme était notamment connu pour sa présence lors des manifestations de Sivens dans le Tarn.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Toulouse. Elle ne fait que commencer à ce stade. Les investigations se poursuivent et de nouvelles auditions doivent avoir lieu dans les prochains jours pour déterminer les circonstances exactes de ce drame. À ce jour, aucune poursuite n’a été engagée.