
CHARLY TRIBALLEAU / AFP
Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a été « pris à parti » par des membres de l’ultragauche mercredi 21 juin. Photo d’illustration.
FRANCE – Gérald Darmanin dénonce une agression « inacceptable ». Le maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc, a révélé avoir été « pris à partie » par des membres de l’ultragauche durant un rassemblement de soutien au collectif les « Soulèvements de la Terre », dissous le même jour par le gouvernement, mercredi 21 juin.
À l’Agence France Presse, l’élu Les Républicain a dit avoir été agressé par une centaine de personnes, certaines portant des banderoles des « Soulèvements de la Terre », mais aussi des « gens masqués de l’ultragauche ». Ces militants ont jeté sur lui des « projectiles » trouvés dans des poubelles, blessant légèrement une personne qui l’accompagnait alors que lui et ses collègues élus « saluaient des Toulousains à l’occasion de la fête de la musique. »
Une violence « inquiétante, inacceptable »
Dans un tweet rapportant les faits, Jean-Luc Moudenc a condamné « les insultes, les jets de projectiles et l’affrontement physique de ces groupuscules » et remercié « les forces de l’ordre pour leur intervention rapide alors que la situation empirait et que les menaces étaient devenues des actes ».
Johnny Dunal, élu à la mairie de Toulouse présent au moment des faits, a quant à lui dénoncé une violence physique « inquiétante, inacceptable » et qui doit être « condamnée ».
Si les violences dont il dit avoir été victime n’ont pas été filmées et partagées sur les réseaux sociaux, une vidéo publiée par le média Révolution permanente que vous pouvez voir ci-dessous montre le maire de Toulouse accueilli aux cris de « Moudenc démission » par des sympathisants des « Soulèvements de la Terre ».
Rappelant que la violence ne pouvait être acceptée en République, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a apporté son soutien au maire sur les réseaux sociaux et dénoncé « une agression inacceptable par des individus de l’ultra gauche ».
Le maire de Montpellier, Michaël Delafosse (PS), lui a emboîté le pas, condamnant « des méthodes fascistes, inacceptable en démocratie » et qui doivent être condamnées et sanctionnées « sans réserve » par la justice.
Selon les informations de nos confrères de CNews, la police a procédé à six interpellations après l’agression de Jean-Luc Moudenc, qui envisage un dépôt de plainte.
Des rassemblements dans toute la France
Le gouvernement a dissous « Les Soulèvements de la terre », un groupement de fait écologiste revendiquant plusieurs dizaines de milliers de sympathisants, mercredi en Conseil des ministres, en reprochant au collectif d’« appeler » et de « participer » à des violences, une décision aussitôt contestée devant le Conseil d’État.
« On ne dissout pas un soulèvement », a réagi le collectif sur Twitter, saluant les marques de soutien. Des « actions ressurgiront partout, dissolution ou non », a-t-il ajouté. En soirée, plusieurs manifestations de soutien ont eu lieu dans plusieurs grandes villes de France, telles que Paris, Nantes, Toulouse, Strasbourg, Montpellier ou encore Marseille.
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