Toulouse a gagné à l’extérieur pour la première fois en championnat depuis cinq mois, vendredi 25 avril à Créteil face à Ivry, la lanterne rouge (28-29). Les protégés d’Andjelkovic peuvent ocntinuer de rêver…
Cela fait un moment qu’il y a le feu sportivement à Ivry. Mais le plus grave est que la salle historique francilienne (gymnase Delaune) est partie en fumée fin février, ce qui a obligé la troupe de Didier Dinart, ancien défenseur puis coach de l’équipe de France, à se réfugier à Créteil pour disputer ses derniers matchs à domicile de fin de saison. Le changement d’arène n’a pas trop dérangé le Fenix, qui s’accroche au Top 5 (Nîmes a battu Dunkerque) et a surtout refermé une vilaine parenthèse de cinq mois sans succès à l’extérieur en championnat (29-30 à Istres le 15 novembre).
Après une entame idoine, Toulouse a pourtant longtemps souffert et Nemanja Ilic a logiquement salué la prestation de Simon Moller (6 arrêts dont 2 penalties dans les 10 dernières minutes) : « On peut remercier Simon pour ses parades dans ce match très important. On avait de l’avance mais Ivry n’a jamais lâché. Beaucoup d’équipes vont avoir du mal ici jusqu’à la fin de saison. »
Le rideau toulousain
Trois victoires sur les sept derniers matchs, une courte défaite face à Limoges qui a tenu tête à Kiel cette semaine en coupe d’Europe, cette équipe d’Ivry n’avait pas du tout l’allure d’une morne lanterne rouge au moment d’accueillir le Fenix. Le piège était réel. Les arrêts de Lettens derrière un rideau bien solide et les inspirations de Feuchtmann, comme buteur et passeur, ont toutefois eu le mérite de parfaitement lancer Toulouse (2-6). Le passage sur le banc du Chilien a coïncidé avec un petit temps faible toulousain mais les imprécisions locales permirent aux Haut-Garonnais, avec Nyembo à 100 %, de gérer l’acte initial sans frayeur (7-12).
Une mi-temps plutôt propre
À la reprise, le Fenix compta 6 unités de marge (12-18) mais pécha ensuite un peu par indiscipline, ce qui eut le don d’énerver Danijel Andjelkovic. Si les missiles de Discamps furent précieux, le carton rouge de Zaepfel, l’artificier local récemment appelé chez les Bleus, pour un penalty dans le visage de Moller, fut un tournant prépondérant (53) alors que le suspense s’éternisait (24-25). L’essentiel a été préservé.
La fiche technique
IVRY 28 – TOULOUSE 29
MT : 12-17.À Créteil, 400 spectateurs environ.Arbitres : MM. Bounouara et Pichon.> IVRY.- Gardiens : Bernard 4/20 arrêts, Gudjonsson 6/19 arrêts.Buteurs : Kirtz 0/0, Garcia 3/4, Jung 4/5, Petit 4/4, Schröder 1/4, Zaepfel 7/11, Floris 0/1, Strupstad 0/0, Chatti 0/0, Beauchef 4/8, Rosell 0/0, Almeida 4/4, Baladi 0/0, Carrere 1/2.Deux minutes : Kirtz 22, Rosell 36.Carton rouge : Zaepfel 53.> TOULOUSE.- Gardiens : Lettens 6/30 arrêts, Moller 6/9 arrêts.Buteurs : Giraudeau 1/3, Feuchtmann 3/6, Nyembo 4/4, Doniecki 1/2, Jarry 2/2, Marmier 1/2, Discamps 3/6, Diallo 0/0, Kall 3/4, Mitrovic 0/0, Kojadinovic 4/5, Ilic 6/9, Sol 0/0, Mindegia 1/2.Deux minutes : Doniecki 22, Kojadinovic 35, Feuchtmann 38, Nyembo 52.