Après plus de deux ans de fermeture forcée suite à un incendie, Arpet rouvre à Toulouse.

Ce vendredi matin, au 59 rue des Filatiers, la boutique Arpet rouvre ses portes dans le cœur battant de Toulouse, et les premiers clients sont déjà au rendez-vous. Victime collatérale d’un incendie survenu le 8 février 2023 dans l’appartement situé au-dessus, cette enseigne spécialisée dans les vêtements de travail a dû fermer pendant deux ans et trois mois, seulement six mois après son ouverture.

« Ici, on est sur une boutique de vêtements de travail 100 % Made in France », rappelle Romaric Madelpuech, le cogérant. Un positionnement qui séduit particulièrement les artisans comme les menuisiers ou les charpentiers. Mylan, ébéniste et premier client de la matinée, témoigne : « Je suis très fan de cette marque. Leurs pantalons offrent un confort de travail extraordinaire. Je vais aussi en prendre pour la vie de tous les jours ». La coupe ballon permet en effet une grande liberté de mouvement.

Des vêtements pensés pour durer

Si ces vêtements séduisent les professionnels des métiers manuels, ils trouvent aussi leur place dans un usage quotidien. « Les coupes plaisent énormément aux citadins. L’idée est de pouvoir habiller tout le monde », confirme Romaric Madelpuech. Déclinées en rouge, orange, jaune, bleu…, les vestes de travail (La Laboureur) aux lignes épurées sont confectionnées dans des toiles indestructibles, tout comme les pantalons. « Pour un produit fabriqué en France, nous avons un rapport qualité/prix imbattable : 130 € pour un pantalon, 120 € pour une veste », souligne le gérant. Une remise de 10 % est d’ailleurs accordée aux artisans. « Nous proposons des pièces à la fois rétro et intemporelles, conçues pour durer », complète Max Dhumerelle, le responsable de la boutique.

Dans la même veine, Romaric Madelpuech et sa sœur avaient lancé une première boutique, Les Traits Français, en 2019 au 8 rue Jules Chalande. Cette première boutique a permis de maintenir un lien avec la clientèle pendant la fermeture d’Arpet. « Il était important de rester présent, car nous avions déjà conquis une clientèle ici », reconnaît Romaric.