Le groupe toulousain BØL a sorti un nouveau single, « Empty Line », annonciateur de l’album « When Glitters Goes », qui concrétise son nouveau parti pris musical électro et transe.
Les références citées par Cédric Laval, guitariste et compositeur du groupe BØL, n’étonnent pas à l’écoute de leur nouvel album, « When Glitters Goes », qui paraîtra fin mai. Reviennent en tête les pattes sonores des Américains de Tool, les Indo-australiens de Glass Beams emmenés par Rajan Silva, les Toulousains d’Édredon Sensible, les Britanniques de Radiohead, les Belges de The Jungle, mais quand disparaissent toutes ces paillettes, demeure et s’impose une musique à la croisée des mondes mélodiques.
« L’esthétique actuelle de BØL va des musiques électroniques industrielles à la transe qui donnent envie de bouger, explique Cédric Laval. Et, pour construire ce propos artistique, on va piocher du côté du rock alternatif, du rock progressif, du rock, du post-rock, des musiques électroniques à tendance minimaliste, du jazz moderne et des musiques expérimentales aussi, notamment à travers notre approche sonore sur la trompette. » Les soufflants (trompette, donc, saxos…) bénéficiant d’un travail de sound design pour sonner différemment et le single « Empty Line » en donne une illustration parlante et enlevée…
Une claque sur scène
« Avec les années, on a trouvé une direction esthétique et artistique, poursuit Cédric Laval. On ne s’est rien interdit puis les choses écoutées rebondissent en moi et s’appliquent à ce que j’écris ensuite. » Des rythmiques et des mélodies voient ensuite le jour, qui prennent toute leur dimension sur scène. « Il y a vraiment un truc qui se passe en live, poursuit le compositeur. Le public des 25-40 ans nous découvre et, généralement, il prend une petite claque ! »
On a notamment entendu Hugo Collin (saxophones), Ludovic Schmidt (trompette), Sylvain Rey (claviers), Romain Choisy (batterie), Lunel Gabon (basse) et Cédric (guitare) au Rex, au Taquin, à l’Astronef, lors du festival Convivencia, en ouverture de saison du théâtre Garonne… autant d’événements et de lieux démontrant l’adaptabilité et l’esprit d’ouverture de la troupe. Tous formés « à l’Université Jean-Jaurès ou autour de Toulouse », ils raflent les prix et soutiens – Occijazz en région, Concours national de La Défense Jazz festival, FAIR (Fond d’action et d’initiative rock) – et se produisent de plus en plus au niveau national et dans les pays limitrophes. L’album paraîtra le 28 mai, il y a urgence à le découvrir…