« Il faut trouver le meilleur candidat pour battre Jean-Luc Moudenc », a assuré, mercredi 14 mai, Maxime Le Texier, conseiller municipal de l’opposition et probable tête de liste d’Archipel Citoyen pour les municipales de 2026 à Toulouse.
Encore du chemin à parcourir pour la gauche à Toulouse, qui tente de se mettre en ordre de bataille pour les élections municipales de mars 2026. Rien n’est encore acté, mais il y a déjà du monde sur la ligne de départ à gauche pour détrôner le maire actuel et président de Toulouse Métropole Jean-Luc Moudenc : le député LFI de la 4e circonscription de la Haute-Garonne François Piquemal, François Briançon pour le PS et un « bloc central » formé par les Écologistes (Régis Godec), Générations, Place Publique, le PRG et Archipel Citoyen, les communistes s’étant rapprochés des socialistes.
« L’union de la gauche » ?
Mercredi 14 mai, dans le quartier Saint-Cyprien, quatre ténors d’Archipel Citoyen ont redit leur volonté de proposer une alternative basée sur une méthode « coopérative citoyenne et politique », dont l’objectif est « l’union de la gauche », souhaitent l’élue municipale de l’opposition Caroline Honvault, Maxime Le Texier et les deux porte-parole Arnaud Rivière et Lola Bénéguy.
La création d’un « collège citoyen »
L’abstentionnisme en France et la montée de l’extrême droite inquiètent les militants d’Archipel Citoyen qui souhaitent « gouverner autrement » sur le principe de l’éducation populaire prônée par le jeune parti. « La crise politique impose un équilibre entre la manière de penser des politiques et des citoyens, qui passe par plus de transparence », estime Caroline Honvault.
Une quinzaine de réunions en juin
Aussi, l’idée d’un « collège citoyen », composé d’une centaine d’habitants parmi « les plus éloignés du système » est une condition à la réussite du programme d’Archipel qui prévoit d’organiser, en juin prochain, une quinzaine de réunions dans les quartiers avant un lancement de la campagne en septembre.
D’ici là, « il faut trouver le meilleur candidat pour battre Jean-Luc Moudenc », assure Maxime Le Texier, tête de liste d’Archipel Citoyen, qui soupçonne le maire de Toulouse « d’un glissement sémantique vers la droite extrême ».