Ce mardi 13 mai, le parti Renaissance s’est rendu dans la rue afin de distribuer des tracts et soutenir les différents projets de mobilité de la région Occitanie. Une action qui n’a pas vraiment trouvé écho auprès des Toulousains.
Ils étaient une poignée ce mardi en fin d’après-midi à distribuer des tracts devant la sortie du métro Saint-Agne SNCF. Interpellant les passants, les jeunes militants JAM (les Jeunes Avec Macron) ont tenté tant bien que mal d’écouler leurs petits prospectus soutenant les projets de l’A69, de la Ligne à grande vitesse Bordeaux-Toulouse ainsi que celui de la troisième ligne du métro. Accompagnés par Florian Delrieu, conseiller national des JAM ou encore par le conseiller municipal et maire de quartier Gaëtan Cognard, ils en ont profité pour en dire un peu plus sur leurs objectifs et leurs attentes concernant ces projets.
« C’est de l’argent public dépensé pour rien”
« Nous sommes là pour montrer et informer » explique Gaëtan Cognard. « La question des mobilités est primordiale pour la région Occitanie. On a une liaison aérienne mais au niveau ferroviaire, nous sommes un peu le parent pauvre. Pour ce qui est de l’A69 aussi et du maintien de la pérennité de ce qui a été engagé à plus de 70 %, et qui est nécessaire car à l’heure actuelle, il y a un arrêt qui représente 200 000 € par jour qui ne sont pas remboursés. C’est de l’argent public dépensé pour rien », explique-t-il. Un discours partagé par Florian Delrieu : « Notre objectif c’est de défendre tous les grands projets de la région Occitanie, auxquels sont opposés Europe Écologie Les Verts ou leurs différents alliés avec LFI, qui ne sont pourtant pas que des projets pro-voitures ».
« J’ai vu que c’était Renaissance, je n’en veux pas »
Du côté des passants, peu semblent convaincus par les tracts, qui finissent rapidement dans les poubelles les plus proches. « Je n’ai même pas regardé, j’ai vu que c’était Renaissance, je n’en veux pas » explique une passante. « La proposition qu’ils font de laisser les élus décider de l’intérêt général n’est pas une bonne chose parce que c’est forcément biaisé, il y a forcément des conflits d’intérêts », analyse Vincent. « Je pense qu’il vaut mieux commencer par prendre en compte le fonctionnement du monde réel avant d’y appliquer nos jeux d’humains. Il faudrait plutôt se poser la question de savoir si dans 2 000 ans il y aura encore des humains, et la science est plutôt catégorique sur ce point-là » conclut-il.