Salon cosy, plats de grand-mère et gâteaux maison : le Janine Café séduit rue des Arts à Toulouse

D’après Sophie Serp, fondatrice et responsable du lieu, le Janine Café, rue des Arts, a été ouvert sur un coup de tête. Un coup de tête plutôt chanceux : « Je suis passionnée de gastronomie depuis toujours, explique cette trentenaire à la tête bien faite. J’ai toujours adoré les belles tables qui donnent envie de s’installer un peu comme chez soi, version madeleine de Proust, entre présent et passé. J’avais aussi envie de donner un ‘plus’ à la rue des Arts ».

Quand Sophie a eu l’opportunité de prendre ce local vacant, elle n’a pas hésité : « J’ai foncé. Au départ je voulais ouvrir un petit restaurant. J’ai élargi mon choix en optant aussi pour une version salon de thé avec pâtisseries faites maison ». Sophie a ensuite réfléchi à la carte : « Les tapas ne sont plus originales, tout le monde en fait. J’ai opté pour une cuisine rustique dans l’esprit de ma grand-mère Janine, disparue il y a deux ans, qui m’a inspirée et qui a donné son prénom au lieu ».

Ratatouille, quiches et moelleux au chocolat

En poussant la porte de chez Janine, on découvre une petite salle de restaurant mais pas seulement. On est aussi dans un salon cosy, confortable, loin du brouhaha de la rue. « On sort de table et on peut s’installer dans le prolongement pour prendre un café, discuter ou se poser avant de retourner à ses activités, estime Sophie. Un peu comme on ferait dans son appartement ». Toutes les recettes sont composées par Sophie, le sucré est en bonne place avec un chariot de gâteaux grand-mère, accompagnés de thé glacé, jus de fruits, boissons chaudes, smoothies, etc.

Côté déjeuner, deux formules avec des petits sandwichs, des pâtes feuilletées au saumon, au poulet césar mais aussi des plats plus conséquents avec ratatouille, tartes, salades composées, quiches, etc. Pour faire tourner cette affaire, Sophie était seule au départ. Maintenant elle a une équipe jeune et dynamique avec deux personnes en salle, une pâtissière et une cuisinière : « Ça marche plutôt bien, avoue la jeune femme. On attend l’autorisation d’une terrasse sur la rue avec le chariot à glaces ».