Présents dans le quartier de Bellefontaine, Jean-Luc Moudenc et la mairie sont revenus sur les évènements du 25 mai dernier, quand des tirs d’arme de guerre ont touché la façade d’un immeuble, traversant même un appartement. Plusieurs caméras pourraient être installées prochainement.
Dans le cadre de l’inauguration d’une « cour oasis » à l’école élémentaire publique Victor Hugo, le maire de Toulouse Jean-Luc Moudenc s’est rendu, ce lundi 2 juin au cœur de Bellefontaine. Un quartier où l’insécurité a récemment été pointée du doigt après qu’un immeuble a essuyé une rafale de tirs d’arme de guerre, le 25 mai.
« J’éprouve un sentiment de gâchis »
« Ce genre d’évènements m’inquiète quel que soit le quartier concerné. Ici, c’est un secteur dans lequel on investit beaucoup, la collectivité y fait beaucoup de choses » a commencé par expliquer Jean-Luc Moudenc. « Forcément, quand je vois des phénomènes d’insécurité s’installer, j’éprouve un sentiment de gâchis. Je suis toujours très demandeur auprès des autorités de la police nationale pour qu’elle s’investisse sur ces sujets-là » poursuit le maire.
Acceptant les demandes de photos de nombreux parents et élèves de l’école située à quelques dizaines de mètres à peine de la fusillade, il a également confirmé ne pas avoir eu beaucoup de retours de la part de ces derniers concernant ce genre d’insécurité. « Pour être honnête, ce n’est pas le sujet qui revient le plus. J’ai été abordé par beaucoup de mamans tout à l’heure, ce sont surtout des questions de logement qui les préoccupent, davantage que celles liées à la sécurité. »
« Il y a encore des choses à faire afin d’améliorer la sécurité dans ce quartier »
Travaillant conjointement avec les forces de l’ordre, la mairie cherche tout de même à mettre en place un certain nombre de mesures afin de limiter ce genre d’incidents. « Bien sûr, il y a encore des choses à faire afin d’améliorer la sécurité dans ce quartier » détaille en ce sens Gaëtan Cognard, adjoint et maire du quartier de Bellefontaine. « Il y a un gros travail qui est réalisé sur les caméras notamment, mais nous décidons ensemble, avec les forces de l’ordre et selon des critères précis, d’où elles doivent être placées. Je suis très régulièrement sollicité par les habitants qui me demandent d’installer des caméras. C’est une vraie volonté des habitants et, d’ici cinq ans, c’est sûr qu’il y en aura déjà beaucoup plus » explique-t-il.
Le 25 mai, lorsque plusieurs balles d’un fusil d’assaut ont touché les murs de l’un des immeubles présents autour de l’école, un habitant chez qui une balle était rentrée avait déjà expressément demandé l’installation de caméras de vidéosurveillance. Les causes de cette fusillade restent, elles, toujours à déterminer. Il pourrait s’agir d’un règlement de comptes lié au trafic de drogue ou d’un accident dû au recul puissant de cette arme automatique. La balle, qui s’est fragmentée, a traversé un volet, un double vitrage, mais aussi deux murs et un placard. Heureusement, personne n’a été blessé.