Une virée nocturne au pistolet à billes a détruit une dizaine d’abribus dans le sud toulousain. Cet acte de vandalisme, reconnu par un des deux suspects, pourrait coûter plusieurs dizaines de milliers d’euros.
Une soirée de vandalisme qui pèse lourd sur les finances publiques. Six mois après avoir brisé les vitres d’une dizaine d’arrêts de bus, deux jeunes hommes ont été interpellés par les forces de l’ordre.
Dans la nuit du 1er janvier, un véhicule a traversé plusieurs communes du sud toulousain dont Montgiscard, Ayguevives, Donneville et Roquettes, en causant d’importants dégâts. Sur leur trajet, le conducteur et son passager auraient tiré avec des pistolets à billes sur les abribus. Les vitres ont été pulvérisées sous les impacts. Aucun tag ni autre signe de revendication n’a été constaté. En revanche, des billes en acier ont été retrouvées par les militaires sur place.
En plein hiver, ces abribus endommagés exposent les voyageurs au froid et à l’inconfort, aggravant les conditions d’attente. Le conseil départemental a déposé plainte dès le lendemain. Selon nos informations, ce type d’acte entraîne chaque année plusieurs dizaines de milliers d’euros de frais de réparation.
Le majeur reconnait les faits
L’enquête menée par les gendarmes a permis d’identifier deux jeunes auteurs présumés. L’un est mineur, l’autre qui est le conducteur du véhicule, vient tout juste d’atteindre la majorité.
Interpellés à Foix et au sud de Toulouse ce mercredi, les deux suspects ont été interrogés par les forces de l’ordre. Le plus âgé a reconnu l’ensemble des faits, contrairement à son ami. Ils auraient agi sur un coup de tête, inconscients des conséquences. Ni l’un ni l’autre n’avaient jusqu’alors fait l’objet de signalement ou d’antécédent judiciaire.
Le parquet de Toulouse a décidé, ce mercredi soir, de les convoquer prochainement devant le tribunal. Ils devront probablement rembourser au conseil départemental le coût des réparations, afin de permettre aux usagers du bus d’attendre dans de bonnes conditions.