Hello Pomelo, installée depuis près de quatre ans dans la Ville rose, mise sur la proximité pour répondre à cette demande croissante. La Dépêche a interrogé le directeur de l’agence toulousaine.
La transformation digitale à Toulouse s’accélère.La Dépêche. Hello Pomelo, qui accompagne les entreprises dans leur transformation digitale, est implantée à Toulouse depuis quatre ans. En quoi c’est une force ?
Florent Blanchy. On est aussi présents à Bordeaux, Marseille, Nantes, Barcelone, Lille et Paris. On essaie toujours d’avoir une proximité géographique avec les clients pour que ce soit plus fluide. Parce que quand on développe une application, il y a de nombreux ateliers à faire avec l’entreprise, des réunions de cadrage, des visites… Même si une partie du travail se fait à distance, le relationnel est crucial pour la réussite du projet. C’est pourquoi on installe des antennes locales, comme à Toulouse. Être ici nous permet d’avoir un bon maillage géographique.

La ville de Toulouse est-elle bien avancée dans le développement d’applications ?
On peut dire qu’elle commence. C’est une ville historiquement très liée à l’aéronautique, donc on voit que les demandes viennent beaucoup de ce secteur. Mais depuis quelques années, de plus en plus de PME (petites et moyennes entreprises) et ETI (entreprises de taille intermédiaire) veulent se digitaliser, et ça crée de nouveaux besoins d’implantation et d’accompagnement pour des applications. Mais aussi sur le développement web plus généralement, l’e-commerce, les outils de gestion, etc. Il y a aussi des acteurs locaux qui dynamisent l’écosystème et font avancer les choses, comme le club des DSI d’Occitanie, qui échangent sur les bonnes pratiques, les innovations. On est également en contact avec eux.
Et techniquement, Toulouse dispose-t-elle assez d’outils ?
Dans le développement d’une application, tout peut être fait depuis Toulouse. Les techniciens, les compétences et les ressources nécessaires sont présents localement. Il y a de très bonnes écoles dans le secteur : ENSEEIHT (Toulouse INP), EPITA, Epitech, IngéSup et INSA Toulouse.