À Toulouse, l’opposition AMC conteste une austérité jugée idéologique. Dotations, culture, écologie, services publics : le groupe dénonce une gestion déséquilibrée.
À quelques jours du conseil municipal du 20 juin, les élus du groupe Alternative pour une Métropole Citoyenne (AMC) ont dénoncé une politique de coupes budgétaires qu’ils jugent « idéologique ». Selon Maxime Le Texier, les baisses de dotations de l’État, présentées comme la justification d’une cure d’austérité, s’élèvent à 5,6 M€ et non 23 M€ comme annoncé : « On a fait porter un effort disproportionné aux associations et services publics. »
Agathe Roby dénonce des coupes nettes dans le secteur culturel, sans transparence : « Des associations perdent tout ou presque, d’autres conservent leurs aides, sans logique claire. » Elle alerte également sur les bibliothèques municipales, confrontées à des fermetures le week-end ou tout l’été, faute de renforts en personnel.
Proposition d’une assurance multirisque habitation communale
Côté écologie, le groupe fustige des annonces jugées « cosmétiques » : « On annonce 13 km² de désartificialisation mais on continue à bétonner, sans plan clair ni moyens. » AMC s’inquiète aussi de la gestion du conflit à Gaza, du manque de soutien municipal aux associations de solidarité, ou encore de pratiques jugées « inéquitables » dans les contrôles des terrasses.
Ils appellent à la création d’une assurance multirisque habitation municipale pour les foyers modestes. Quant à 2026, Maxime Le Texier appelle à une union de la gauche autour d’un programme clair : « Sortir du modèle tout-voiture et tenir une ligne sociale forte. »