Ce mardi 17 juin, un millier de manifestants ont, de nouveau, défilé dans les rues de Toulouse afin de protester contre le génocide en cours à Gaza et de demander la relaxe d’Anasse Kazib.
« Nous sommes tous des enfants de Gaza ». Ce mardi soir, un millier de militants pro-palestiniens ont marché dans les rues lors d’une énième mobilisation. Sous l’œil attentif d’un bon nombre d’agents des forces de l’ordre, le cortège a marché pendant une heure afin de relier le métro Jean Jaurès et le rond-point juxtaposant la place Arnaud Bernard. Une nouvelle manifestation qui intervient dans un contexte particulier puisque la mairie s’est récemment vivement opposée à des mobilisations spontanées pour la cause palestinienne.
« La Palestine c’est l’enfer »
« C’est l’une des premières manifestations que je fais concernant la Palestine » glisse, exaspérée, une manifestante. « Ce n’est juste plus possible ce qu’il se passe à Gaza. Ce que fait vivre Israël à la Palestine… La Palestine c’est l’enfer » renchérit-elle. « Dès lors que l’on s’oppose au traitement palestinien, on est qualifié d’antisémite. Le peuple israélien, que le monde entier a voulu faire disparaître, reproduit exactement la même chose en commettant ce génocide » ajoute-t-elle.

« Il y a un génocide en cours, avec des vies gâchées »
Réclamant un cessez-le-feu immédiat, mais aussi la libération de Georges Abdallah, la relaxe d’Anasse Kazib et la fin de la criminalisation du soutien envers la Palestine, les militants ne perdent pas espoir malgré le peu d’avancées à l’échelle locale. « C’est important de continuer de manifester. Il y a un génocide en cours, avec des vies gâchées. On manifeste parce qu’on a la possibilité de le faire, ce n’est pas le cas de tout le monde. On parle d’un massacre, qu’il soit à côté de chez nous ou de l’autre côté du globe, on se doit de s’y opposer ».