Pourquoi les rassemblements revendicatifs sont interdits en marge des 81 ans de la Libération de Toulouse

Ce mardi 19 août, Toulouse fête le 81e anniversaire de sa Libération. Une cérémonie traditionnelle, qui se tiendra au cœur du centre-ville (sur les allées Frédéric Mistral et l’esplanade Savary), et que le préfet souhaite sans perturbations. C’est ce qui a été avancé ce lundi 18 août par le biais d’une « interdiction de rassemblements revendicatifs non déclarés » sur la journée.

« Ces revendications n’ont pas leur place dans des cérémonies républicaines »

« Les 8 et 10 mai 2025, ainsi que le 8 juin suivant, des groupes revendicatifs ont tenté de perturber le bon déroulement des cérémonies commémoratives au moyen de drapeaux, pancartes et slogans. Ces revendications n’ont pas leur place dans des cérémonies républicaines qui s’inscrivent dans le devoir de mémoire national » a ainsi estimé la préfecture. « De surcroît, l’autorité de police doit être prioritairement mobilisée sur la sécurisation du public ». Lors des cérémonies précédentes, des militants pro palestiniens avaient tenté de faire entendre leur voix en parlant par-dessus les discours ou en tentant de sortir des drapeaux palestiniens dans le public.

Un large périmètre couvert en centre-ville

Ce nouvel arrêté préfectoral interdit donc tout rassemblement revendicatif non déclaré ce mardi, de 15 h 30 à 19 h 30. Le périmètre concerné par cette mesure est délimité par plusieurs voies : des allées Jules Guesde au port Saint-Sauveur, en passant par le boulevard Monplaisir ou encore la rue des 36 ponts. La préfecture a également tenu à rappeler que « toute infraction au présent arrêté sera réprimée », et que les participants risquent une contravention de quatrième classe, tandis que les organisateurs peuvent risquer jusqu’à six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende.