Avec 3 500 accouchements par an, l’activité de la maternité de la clinique Rive Gauche à Toulouse (Haute-Garonne) est supérieure à la moyenne nationale, plaçant en 2024 l’établissement comme première maternité privée de France. Grâce à la mise en œuvre d’une nouvelle autorisation, la clinique a fait évoluer sa maternité de niveau 2A en niveau 2B (soins intensifs de néonatologie) depuis le 3 février.
Elle dispose aujourd’hui de 12 lits de soins standards de néonatologie et de 6 lits de soins intensifs de néonatologie permettant de prendre en charge les nouveau-nés à partir de 31 semaines pour un poids supérieur ou égal à 1 200 g.
« Ces nouveaux lits complètent l’offre de soins pour les nouveau-nés fragiles et c’est une garantie de sécurité supplémentaire qu’attendaient les futures mamans, souligne Jean-Pierre Perrigaud, directeur de la clinique Rive Gauche. Il fait particulièrement bon de naître ici, ce n’est pas un hasard mais un credo. Cette nouvelle autorisation de soins est l’aboutissement de réflexions stratégiques, de moyens humains qui montre que notre modèle est le bon et qu’il faut le préserver ».
Prématurés et bébés en détresse respiratoire
Une équipe de 10 pédiatres travaille en pleine collaboration avec 15 gynécologues obstétriciens et 4 anesthésistes obstétriques pour assurer une continuité et une permanence de soins 24 heures/24 et 7 jours/7.
Dans la nouvelle unité de soins intensifs, tout est fait pour privilégier le lien enfant-parents. L’équipe médicale est à proximité des nouveau-nés qui doivent être surveillés et peut suivre par monitoring l’état de chaque petit patient. « On peut accueillir des bébés prématurés mais aussi nés à terme qui ont des problèmes respiratoires ou des problèmes d’alimentation nécessitant une sonde, détaille la pédiatre Halima Abakarim. Les chambres sont adaptées aux besoins des bébés, avec le matériel adéquat. L’objectif est de prendre soin d’eux et que l’amélioration de leur état les rapproche petit à petit de la sortie. »
En 2021, la clinique privée Rive Gauche a été rachetée par Clinavenir, une alliance de 11 cliniques indépendantes d’Occitanie, optant pour la conservation de son indépendance plutôt qu’une gestion par un fonds d’investissement. L’établissement toulousain est ainsi le quatrième centre national de chirurgie pédiatrique en France (public privé confondus).