« Nous sommes ravis d’annoncer une levée de fonds de plus d’un million d’euros« , déclare la direction de Ma Boite à Moustique. Forte de ce financement, l’entreprise toulousaine compte renforcer la recherche et le développement de solutions innovantes face à l’expansion rapide du moustique en Europe. La startup mise notamment sur le recrutement d’entomologistes, le renforcement des collaborations avec des centres de recherche influents, et surtout le déploiement de son propre laboratoire dédié à l’étude du nuisible et aux tests en conditions réelles.
« Un immense merci à nos investisseurs et partenaires qui nous accompagnent dans cette aventure ! C’est grâce à l’ensemble de cet écosystème français, innovant et dynamique que nous pourrons amener les solutions de rupture de demain », ajoute Ma Boite à Moustique.
Les prémices du projet
Pour rappel, l’histoire de la startup a commencé courant 2020, alors que ses fondateurs, Guillaume Lombart et Romain Tiberghien, font une randonnée dans les Pyrénées avec leurs familles respectives. Les deux amis d’enfance ont un déclic en subissant la progression du moustique tigre et son impact concret sur les moments en extérieur. « Nous perdions le plaisir simple de vivre en plein air sans trouver sur le marché une solution à la fois efficace, esthétique et durable », rappellent les associés.
Carte de présence du moustique tigre. © Ministère du travail
Une alternative à l’insecticide
Dans ce contexte, les deux associés ont décidé de mettre à profit leurs expériences dans l’industrie et le développement au sein de grandes entreprises de l’Hexagone, afin de créer leur propre solution. Ce produit, c’est un piège déguisé en jardinière, 100 % made in France. Le dispositif repose sur le biomimétisme : il imite la présence humaine grâce à une faible émission de CO2 biosourcé et d’attractif odorant. Une manière innovante d’attirer les nuisibles. À l’heure actuelle, la startup a vendu plus de 3.000 pièges et regroupe une centaine de revendeurs-installateurs dans son réseau.
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