La filière des réseaux électriques prend les devants. Les gestionnaires des réseaux de transport et de distribution électrique, RTE et ENEDIS, ont prévu d’investir 200 milliards d’euros cumulés d’ici 2040 pour assurer la résilience des réseaux, leur adaptation au changement climatique, le développement de la production décentralisée d’électricité (éolien, solaire, hydraulique…), etc. Dans ce cadre, les acteurs du secteur ont commandé une étude pour évaluer leurs besoins en recrutements d’ici à 2030. En Occitanie, 5.365 emplois seront à pourvoir.
Les postes concernés
À l’échelle nationale, 80 % des besoins en recrutement se concentrent sur les métiers de maîtrise et d’exécution, exercés par les entreprises de travaux électriques regroupées au sein du SERCE (syndicat, ndlr). Sur le territoire occitan, ces entreprises devraient majoritairement recruter des monteurs réseaux et des chefs de chantiers (plus de 2.800), ainsi que des centaines de professionnels supplémentaires tels que des conducteurs de travaux, des techniciens de bureaux d’études ou des chargés d’affaires. Des métiers ouverts à tous, selon les niveaux de formation.
Valoriser le secteur auprès des jeunes
Pour répondre à ces enjeux d’embauche, la filière travaille sur plusieurs axes. Par exemple, la valorisation des métiers et l’adaptation des contenus enseignés par diplômes (en priorité dans les lycées). Le programme national « Écoles des Réseaux pour la transition énergétique » se déploie également dans les régions. L’objectif : créer un réseau d’établissements partenaires et favoriser l’insertion professionnelle des élèves. En Occitanie, les jeunes peuvent notamment se rôder à travers des stages et alternances au sein des entreprises du SERCE.
Pour rappel, en début d’année, Enedis annonçait une projection de 300 embauches en région en 2025, avec 160 postes à pourvoir en CDI et 140 en alternance. En effet, la filiale d’EDF souhaite qu’au moins un tiers de ses recrutements annuels soient issus de l’apprentissage.
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