les prix de l’immobilier repartent à la hausse, combien coûte un studio ou une location ?

Au vu du dernier baromètre exclusif Bien’Ici (site d’annonces immobilières) établi pour BFM Business des prix de l’immobilier, l’immobilier toulousain (Haute-Garonne) a progressé, aussi bien sur l’achat que sur la location, depuis quelques semaines.

Des prix en augmentation pour les ventes et les locations

« Le prix moyen (à l’achat) atteint désormais 4.057 euros du m² en mai (prix affiché dans les annonces avant négociations), selon les chiffres du site Bien’Ici. Sur un mois, les prix sont donc en hausse de 1 % et ils ont progressé de 3 % sur un an », note le spécialiste du domaine, BFM Immo.

Ainsi, depuis le 1er avril 2025, il faut compter 220.000 euros (prix d’achat médian) pour s’offrir un appartement de type T3 à Toulouse, contre 109.000 euros (prix d’achat médian) pour s’acheter un studio en plein centre-ville.

Le prix d’une vente au m² a bien augmenté à Toulouse. © BFM Immo/Bien’Ici

Du côté de la location de biens, les tarifs ont également grimpé sur un an. En effet, aujourd’hui, le prix moyen d’une location ressort à 18,4 euros par m². Ainsi, pour pouvoir louer un studio au sein de la capitale Occitane, il faut débourser en moyenne 535 euros par mois et pour un 3-pièces, plus de 860 euros.

Enfin, BFM Immo indique dans son rapport que « les résidences principales sont en hausse, passant de 232.773 en 2009 à 270.267 en 2020. Tout comme les résidences secondaires (4.474 en 2009 contre 11.706 en 2020) et les logements vacants (18.260 en 2009 contre 24.809 en 2020).

Le prix de la location au m² a bien augmenté à Toulouse. © BFM Immo/Bien’Ici

Pourquoi cette augmentation des prix ?

Une augmentation des prix due au fait que la Ville rose connaisse une dynamique démographique soutenue. Entre 2009 et 2021, la population est passée de 440.204 à 504.078 habitants, selon les chiffres officiels de l’Insee ; et cette forte croissance stimule la demande en logements, tant à l’achat qu’à la location.

À noter que les personnes sans activité professionnelle reste la catégorie socioprofessionnelle la plus nombreuse (105.586 personnes), elle est suivie par les cadres et professions intellectuelles supérieures (77.873 personnes) et les professions intermédiaires (67.245 personnes). Quant aux agriculteurs exploitants, ils sont peu présents (167 personnes), au même titre que les artisans, commerçants et chefs d’entreprise (12.075 personnes).

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