le collectif Les Truffes Roses interpelle sur la place des chiens en ville

Les maîtres ont du flair… Dans une tribune publiée le 5 mai dernier, le collectif Les Truffes Roses interpelle sur la place des chiens dans la ville. Il déplore un excès de moyens mis en œuvre par la mairie de Toulouse pour lutter contre « d’hypothétiques » nuisances canines.

Si la municipalité s’appuie régulièrement (et de manière fondée) sur des chiffres pour légitimer ses actions dans différents domaines, les statistiques des morsures seraient loin d’être exhaustives voire inexistantes.

Pourtant, « jusqu’à six agents suivent parfois six promeneurs avec leurs chiens : une ineptie économique et sécuritaire puisque les vrais problèmes/enjeux d’insécurité sont tout autres », soulignent les signataires de la tribune.

Et de citer « les dangers liés aux seringues abandonnées par certains toxicomanes, l’ébriété à grande échelle, à une forme de sédentarisation de SDF souvent agressifs car alcoolisés, aux bagarres, aux trafics de stupéfiants etc. ».

« Toulouse peut-elle faire l’économie d’une (vraie) politique du chien dans la ville ? »

En lieu et place d’un dialogue constructif avec les élus municipaux, le collectif Les Truffes Roses fustige des « échanges lunaires » entre les maîtres de chiens et les agents de surveillance de la voie publique, de la brigade contre les incivilités et la police municipale.

Malgré l’aménagement de caniparcs et la mise à disposition de sacs plastiques « ramasse-crottes » et distributeurs de pelles « ramasse-crottes », les près de 170 promeneurs toulousains militent pour une « vraie politique du chien dans la ville ».

Une ville ‘dog friendly’, c’est une ville où l’on fait au chien une place à la mesure de ses besoins fondamentaux (ni plus, ni moins) et où les maîtres respectent leurs devoirs », affirment Les Truffes Roses.

Bien que le chien n’a (heureusement) pas tous les droits, le collectif toulousain insiste sur la nécessité de « créer les conditions de son équilibre ». Et ce, conformément à l’article 3 de la Déclaration des droits de l’animal.

À noter que le collectif Les Truffes Roses, porté par Laurence Lahana-Veyry, est par nature apolitique et compte également des membres qui n’ont pas de chien mais qui soutiennent son action.

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