Un évènement fédérateur, artistique et solidaire. Organisée pour la 6è année consécutive, la Semaine des Cultures Urbaines revient du mardi 20 au dimanche 25 mai pour insuffler une ambiance festive et inclusive dans tout le département de la Haute-Garonne. Au cœur de cet évènement gratuit : la jeunesse, l’accès à la culture, et la valorisation des pratiques urbaines sous toutes leurs formes.
Cette nouvelle édition illustre toujours autant la richesse des pratiques urbaines : street art, beatbox, rap, slam, danses urbaines, deejaying, skate, foot freestyle », souligne le Conseil départemental haut-garonnais.
Le vendredi 23 mai, Sale bête prod présentera « La naissance du hip-hop racontée aux personnes du 3è âge », à Aurignac. © DR
Une programmation éclectique et accessible
Au cours de la semaine d’animations, 20 manifestations en accès libre seront proposées dans 16 communes, avec une palette d’activités variées. Parmi les temps forts :
- Une Scène Ouverte de la Parole Libre organisée par le collectif Oral à la Galerie 3.1 de Toulouse, le mardi 20 mai ;
- La projection du documentaire Indes Galantes de Philippe Béziat à Grenade, mardi 20 mai ;
- Deux journées dédiées aux sports urbains et au DJing à Bessières et Saint-Gaudens, mercredi 21 mai ;
- Les concerts des artistes Otimani et Shamaly à Auzeville-Tolosane, jeudi 22 mai ;
- Le spectacle MatériaMix par la compagnie Ticotacam à Bagnères-de-Luchon, vendredi 23 mai ;
- L’anniversaire des 10 ans du Battle Mouv’Flow à Martres-Tolosane, samedi 24 mai ;
- La grande Block Party hip-hop pour clôturer la semaine sur l’esplanade de l’Espace Roguet à Toulouse, dimanche 25 mai.
Le trio du spectacle MatériaMix mêle courants flamenco, hip-hop, baroque et contemporain. © Christophe Clarysse
L’inclusion au cœur du projet
Au-delà de l’événementiel, la Semaine des Cultures Urbaines se veut un vecteur d’inclusion social et territoriale. Elle propose ainsi des actions culturelles ciblées, pensées pour et avec les acteurs de terrain : structures d’éducation populaire, établissements scolaires, associations, centres médico-sociaux. Le Conseil départemental affirme ainsi s’engager pour « l’accès à la culture des jeunes notamment prioritaires de la collectivité sur les différents territoires du département ».
Durant la Block Party, plusieurs artistes seront réunis pour des démonstrations et initiations à la danse, tels que Mc Angèle (Angélique Roucou) et Dj Gaston. © Aurélien Ferreira
Parmi les 16 dispositifs proposés : des parcours d’arts visuels, des initiations à la danse hip-hop inclusive, la découverte du parkour et du freerunning, des show de beatbox ou encore une conférence dédiée au breakdance. Ces activités s’adresseront notamment aux jeunes de la Mission Locale, aux collégiens, aux bénéficiaires de l’Aide sociale à l’enfance et aux jeunes en situations de handicap.
Malgré les contraintes budgétaires, j’ai voulu que nous maintenions notre soutien au monde culturel qui fait vivre de nombreux intermittents du spectacle. Cet événement phare pour les jeunesses, ira encore cette année à la rencontre des collégiens, des jeunes en situation de handicap, ainsi que les filles et garçons confiés à nos services de la protection de l’enfance », souligne Sébastien Vincini, Président du Conseil départemental de la Haute-Garonne.
Une collaboration au service du territoire
L’ampleur de l’évènement repose sur un important réseau de 75 partenaires, parmi lesquels 49 associations et lieux culturels, 21 structures d’éducation populaire ou sociales, et cinq établissements scolaires.
Le Conseil départemental est fier de participer à ce bouillonnement artistique, via cette semaine dédiée, attendue chaque année. Organisée avec les communes, les MJC, les Foyers ruraux et la Médiathèque départementale, cette 6ème Semaine des cultures urbaines est, avant tout, une manifestation populaire dans tout le département », affirme Sébastien Vincini.
Ainsi, de Toulouse à Aurignac, de Martres-Tolosane à Blagnac, la Semaine des Cultures Urbaines compte bien s’inviter partout et pour tous. En 2025, cette édition résonne avec une intensité particulière, alors que l’on célèbre les 40 ans de l’émergence du hip-hop en France.
>> À LIRE AUSSI : Tarn-et-Garonne : un souffle urbain dans les profondeurs médiévales du musée Ingres Bourdelle