« Un changement structurel ». Depuis sa création, Archipel Citoyen porte l’ambition de transformer Toulouse et sa métropole en profondeur, sur le long terme, pour faire face aux urgences sociales, écologiques et démocratiques.
Alors que l’élection municipale de 2020 à Toulouse a été marquée par une forte abstention (59 %), le mouvement politique et citoyen reste convaincu que « pour changer cette donne, il faut parler à tout le monde, et surtout gouverner autrement ».
Cela passe par une méthode fondée sur l’éducation populaire « pour redonner du pouvoir d’agir à chacun », la transparence et l’équilibre entre partis et société civile, et des pratiques politiques renouvelées (transparence et démocratie participative).
Une coopérative politique et citoyenne
En octobre 2024, Archipel Citoyen a proposé de lancer une coopérative politique et citoyenne. Au total, 600 personnes y ont adhéré, 150 citoyens sont mobilisés sur le terrain, et une quinzaine d’évènements sont déjà programmés sur les mois de mai et juin.
Persuadé que l’union est une nécessité, le parti politique a participé et « contribué activement » à toutes les démarches unitaires, qu’elles viennent de collectifs tiers, de rencontres bilatérales ou multilatérales avec les partis de gauche.
Nous n’avons posé aucun préalable aux discussions ou tenu de position hégémonique alors qu’une dynamique existe autour d’Archipel Citoyen. Pourtant aucun accord global n’a encore émergé », affirme le mouvement politique et citoyen.
Malgré « des convergences positives sur le programme, le partage des responsabilités notamment entre Ville et Métropole, ou encore sur la nécessité d’une gouvernance partagée« , « des blocages persistent », déplore Archipel Citoyen.
Notamment sur la représentation de la société civile, le mode de désignation de la tête de liste, ainsi que les équilibres de représentation « nécessaires au fonctionnement démocratique de la liste d’union et de la future majorité ».
Nous ne renonçons pas, nous souhaitons toujours un accord, avant comme après le premier tour. Il doit se faire avec clarté, transparence et volonté de respecter les engagements collectifs sur le long terme », assure le mouvement politique et citoyen.
Et d’ajouter : « Nous travaillons activement à nouer un partenariat avec ceux et celles qui sont aujourd’hui des alliés comme le réclament la majorité des sympathisants et des militants de la gauche à Toulouse ».
Un « collège citoyen » ouvert à la gauche
Conscient que le calendrier s’accélère et qu’il est « impératif » de partir en campagne à la rentrée, Archipel Citoyen a décidé d’ouvrir dès maintenant un processus de constitution d’un « collège citoyen ».
L’objectif, préparer une liste de citoyens capables de participer à une dynamique d’union et d’être acteurs de la gouvernance municipale. Un processus de recherche pour identifier 80 à 100 candidats sera ainsi lancé début juin prochain.
Sur le terrain, une action de porte-à-porte sera menée. En parallèle, les adhérents d’Archipel Citoyen réaliseront une action de plébiscite au sein d’associations notamment. Un appel à volontaires sera également lancé en novembre 2024.
Après une phase d’interconnaissance, d’accompagnement et de montée en compétences, un jury citoyen sélectionnera les candidats qui feront finalement partie du « collège citoyen » à partir de septembre.
Un certain nombre d’entre eux sera présent sur la liste en fonction des négociations avec les autres partis. L’ensemble des participants aura la possibilité de s’impliquer activement dans la campagne électorale avec Archipel Citoyen.
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