Suite à l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris, le ministère de la Culture a mis en place un plan d’action « sécurité cathédrales ». Grâce à ce dispositif, tous les édifices disposeront d’un niveau de sécurité incendie satisfaisant tant dans le domaine de la protection des personnes que dans celui de la préservation du patrimoine.
Après plusieurs mois de travaux, le chantier de la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier s’achève. Démarré en mars 2024, il s’est déroulé en plusieurs phases de travaux extérieurs et intérieurs répondant à plusieurs objectifs :
- la mise en œuvre d’une protection passive qui garantit une tenue et une stabilité au feu de l’édifice,
- l’installation d’une détection précoce qui permet un contrôle,
- une surveillance permanente,
- la mise en place de dispositifs qui permettent d’optimiser les interventions des services de secours en cas de sinistre.
Un budget total de 550.000 euros
Les interventions ont donc porté sur la mise en place d’un système de détection incendie ainsi que sur une installation de caméras effective depuis l’été dernier.
En parallèle, l’installation d’une colonne sèche et la réalisation du recoupement du grand comble permettront de limiter la propagation d’un incendie dans le volume de la charpente.
Les travaux dans le grand comble sont en cours depuis septembre et portent aujourd’hui sur la dernière étape du chantier : la protection des voûtes.
Ce chantier a mobilisé un grand nombre d’acteurs tels que des architectes en chef des monuments historiques, des entreprises spécialisées, l’unité départementale de l’architecture et du patrimoine de l’Hérault, etc.
Financé par l’État et par la Direction régionale des affaires culturelles (DRAC), le budget total s’élève à 550.000 euros sur un peu plus d’une année.
Ce plan d’actions, élaboré en 2019 et mis à jour en 2023, précise les mesures à mettre en œuvre par les DRAC dans les cathédrales, propriétés de l’État, affectées au ministère de la Culture.
Il s’appuie notamment sur les retours d’expérience de l’incendie de la cathédrale Notre-Dame de Paris et comporte 58 actions réparties en huit chapitres.
Le chantier de la cathédrale Saint-Pierre s’inscrit dans ce plan, en répondant spécifiquement à la demande de limiter les risques d’éclosion, de réduire les risques de développement et de propagation d’un sinistre, et de faciliter l’action des sapeurs-pompiers.
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