Téléo souffle sa troisième bougie ! Le 13 mai 2022, le téléphérique a permis à Toulouse de rejoindre le cercle des grandes villes ayant choisi ce dispositif, à l’instar de New York, Rio ou encore Barcelone. Depuis, plus de 4.6 millions de voyages ont été enregistrés à bord de ce moyen de transport entre ciel et terre. Fort de son tracé de trois kilomètres, il est le téléphérique le plus long de l’Hexagone et dessert trois pôles générateurs de déplacements quotidiens et d’emplois.
Un atout pour le Sud de l’agglomération toulousaine
En effet, Téléo permet de relier l’Oncopole (IUCT Oncopole, Sanofi, Pierre Fabre… avec 10.000 emplois) à l’Université Paul Sabatier (environ 30.000 étudiants) en passant par l’hôpital de Rangueil (200.000 consultations médicales par an). « Ces trois sites sont ainsi connectés au réseau de transport urbain (métro et bus) ainsi que les principales structures installées à proximité : Institut Universitaire du Cancer de Toulouse, Laboratoire Pierre Fabre, Sanofi, faculté de médecine… », ajoute Tisséo sur son site.
Ses caractéristiques environnementales
Autre atout de Téléo : son faible encombrement au sol, avec seulement cinq pylônes pour trois kilomètres de câbles. L’impact sur le cadre de vie est également amoindri grâce à son système 100 % électrique entraînant donc de faibles nuisances sonores. De plus, le téléphérique constitue une alternative 30 fois moins polluante que la voiture, en interconnexion avec les autres modes de transports (bus, métro, réseau cyclable).
Un mode de transport accessible
Concrètement, Téléo, c’est 1.500 voyageurs par heure et par sens, selon une fréquence à l’heure de pointe proche de celle du métro. Sa vitesse de croisière est de 20 km/h et il est conçu pour fonctionner avec des vents allant jusqu’à 108 km/h. Le téléphérique dispose de 15 cabines en ligne d’une capacité d’une trentaine de places, toutes accessibles aux personnes à mobilité réduite. Par ailleurs, le mois dernier, Téléo a accédé aux portes de la finale des Trophées de l’accessibilité, chapeautés par la délégation ministérielle de l’accessibilité (DMA).
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