Une approche renouvelée du 8è art. Chaque année depuis dix ans, Toulouse devient le théâtre d’animations vibrantes autour de l’art photographique. Plusieurs centres culturels phares de la ville s’apprêtent à accueillir des expositions, vernissages et rendez-vous jusqu’en décembre prochain.
Quelles sont les expositions programmées ?
La Saison Photo à Toulouse 2025 débute dès aujourd’hui, lundi 2 juin, et s’étalera jusqu’à l’hiver. Voici les rendez-vous prévus :
- Voir autrement, 40 ans de photographies 1985-2025 – Laurent Arlet (02-26/06) Communauté Municipale de Santé
Organisée en partenariat avec l’association locale Retina France, cette présentation retrace le parcours artistique du photographe Laurent Arlet, questionnant l’évolution de son regard au fil des années.
© Laurent Arlet
- Ce que les yeux saisissent – Anaïs Tondeur (06/06-31/08) Galerie Le Château d’Eau
Trois projets exposés (Noir de carbone, Tchernobyl Herbarium et Fleurs de feux) avec pour point commun la pensée écologique.
© Anaïs Tondeur, Fleurs de feux, Phytographie, Arum italicum, Lago Patria, Terre des Feux, Italie, 2024
- Lauréats du concours photographique du Muséum de Toulouse (14/06-14/09) Grilles d’entrée du jardin Royal
L’annuel concours photo du Muséum dévoilera ses six lauréats, qui seront pour la première fois exposés au Centre Culturel Saint-Cyprien. Le thème de cette année : « Et plus si Infinités… », en lien avec l’exposition « Géants ».
© DR
- Tears of Motherland – Masoumeh Bahrami (26/06-09/09) Laboratoire Photon
L’artiste aborde la destruction environnementale de Miankaleh, en Iran. Une documentation sensible de la dégradation de cet écosystème vital du sud-est de la mer Caspienne.
© Masoumeh Bahrami
- Le haut, le bas et plus – La maison (05/09/05/10) Centre culturel Saint-Cyprien
Sylvie Fontayne et Marianne Thazat présenteront leur atelier de recherche intitulé « La maison », tandis que Jean-Luc Aribaud proposera « Le haut, le bas et plus », un atelier d’approfondissement « où il est question de voir ce qui se passe au-dessus de nos têtes, et en direction de nos pieds… »
Au travers de ses clichés, le photojournaliste espagnol dresse le portrait d’une Espagne où traditions profondes et aspiration ardente se côtoyaient, comme un témoignage du passage de la dictature aux émotions démocratiques et festives.
© Benito Román : La década prodigiosa / Cudowna dekada
- Des maux à l’image – Danièle Boucon (08/11-29/11) Maison des Associations
Plongée dans les profondeurs de l’âme humaine, avec les témoignages « bruts et puissants » de dix femmes victimes de violences sexuelles.
- L’humus du monde – Sophie Zénon (18/11-08/03/2026) Galerie Le Château d’Eau
L’artiste explore la mémoire et les archives des histoires collectives dans une exposition à la narration polyphonique. L’exposition promet une immersion vertigineuse dans l’univers poétique et critique de cette créatrice singulière.
© Sophie Zénon
- Fouilles paléontologiques & Paysages photographiques (jusqu’au 28/09) Jardin botanique Henri-Gaussen du Muséum de Toulouse
Le site naturel toulousain dévoile les archives de son patrimoine photographique, révélant les fossiles et les fouilles anciennes et contemporaines phares de la région.
Phosphatière du Raynal dans le Quercy fin XIXe siècle. © Eugène Trutat, Muséum de Toulouse – Fond photographique du Muséum de Toulouse
Un évènement vivant
En plus de ces moment contemplatifs, la Saison Photo propose plusieurs rencontres autour de ce médium artistique.
- Lectures de Portfolios (06/12) Centre culturel Saint-Cyprien
Les photographes amateurs et professionnels sont invités à venir présenter leur travail devant des lecteurs issus d’horizons divers, du galeriste à l’éditeur en passant par l’iconographe.
- Les balades de la Saison Photo
Une invitation à venir découvrir plusieurs lieux labellisés de la Saison Photo 2025, en compagnie d’un médiateur :
- Mercredi 18 juin 10h30-12h30 : Le Château d’Eau et la Communauté Municipale de Santé ;
- Vendredi 5 septembre 10h30-12h30 : Le Labo Photon et le Muséum ;
- Vendredi 12 décembre 14h30-16h30 : Le Château d’Eau et l’Institut Cervantes
>> À LIRE AUSSI : Le Prix Photo Sociale 2025 : un regard poignant sur l’invisibilisation sociale