Un homme âgé de 30 ans a été victime d’une fusillade, dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 décembre, dans le sud de Toulouse, secteur Papus. Une voiture s’est approchée de lui puis un tireur a ouvert le feu, avant que le véhicule ne prenne la fuite. Une enquête est ouverte.
Vers 1h20 du matin, dans la nuit du vendredi 19 au samedi 20 décembre 2025, un homme seul a été victime d’une fusillade, au sud de Toulouse. Une voiture s’est approchée de la victime, sur le chemin des martyrs, dans le secteur Papus. A priori, l’homme visé ne s’est pas méfié de l’arrivée de ce véhicule, qui s’est écarté avant qu’un tireur installé à l’intérieur ouvre le feu. La victime est un habitant du quartier, âgé de 30 ans et déjà connu des services de police pour des délits mineurs. Blessé dans un état grave, il n’a pas pu être entendu. Il a été transporté à l’hôpital et son pronostic vital reste engagé.
Une petite citadine sombre recherchée
Après les tirs, la voiture impliquée, une petite citadine de couleur sombre, a pris la fuite. Sur les lieux, les policiers ont retrouvé quatre douilles, et six orifices de balle sur le corps de la victime. Il s’agit d’une arme de petit calibre, et non d’une arme de guerre. Le parquet de Toulouse a ouvert une enquête pour tentative d’homicide volontaire.
Le secteur Papus n’est pas réputé pour être particulièrement concerné par le trafic de stupéfiants, mais aucune piste n’est écartée. La division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) a été saisie afin de déterminer les circonstances précises de cette attaque. Les caméras de vidéosurveillance de la ville ont été réquisitionnées, mais il est pour l’heure impossible de savoir combien seront exploitables.
6 trous dans le corps de la victime
Ce samedi, le quartier, très calme, ne comptait presque personne dehors. Certains habitants ont entendu les tirs et des cris en pleine nuit, en bas de la Tour de Bordelongue. Aujourd’hui, les parents se promènent avec leurs enfants dans le parc accolé à la barre d’immeuble, mais confirment éviter la zone le soir : « On ne traîne pas trop quand le soleil se couche ». « On a l’habitude ici, c’est déjà arrivé », confie, sur le trottoir d’en face, un groupe de jeunes femmes qui habitent là depuis des années.
Un autre témoin ajoute à propos de la victime, habitant du quartier : « Il n’était pas tout blanc, et c’est lui qui était visé. En pleine nuit, ce n’est pas par hasard. Maintenant, ce sera à la justice d’enquêter. »
Pour l’heure, aucune interpellation n’a été effectuée. Le véhicule en fuite, une petite citadine noire, est toujours recherché. Trois policiers sont restés sur place une bonne partie de l’après-midi pour effectuer des constatations et veiller à la sécurité du quartier.
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