Un nouveau mobilier urbain a fait son arrivée dans le centre-ville de Toulouse entre la fin d’année 2024 et ce début d’année 2025. Il s’agit d’un banc nouvelle génération, équipé de panneau solaire. Son objectif : offrir la possibilité aux passants de recharger son téléphone ou encore sa tablette. Mais où les trouver ?
Une première phase de test
La société Steora, en charge de la fabrication de ces bancs, a contacté la métropole de Toulouse pour lui proposer d’équiper la ville de bancs solaires de recharge. « On a décidé d’accepter, mais de d’abord procéder à une phase de test », précise Thierry Sentous, élu en charge du mobilier urbain.
Pendant deux ans et demi, un banc a été installé au jardin Compans Caffarelli afin de vérifier que le niveau d’ensoleillement à Toulouse était suffisant, mais pas que.
« On a aussi vérifié la fiabilité du projet et les risques de vol, notamment des prises USB installées sur le banc. »
Des espaces de recharge : une demande des Toulousains
Le résultat s’est avéré positif. « Malgré un temps pas toujours aussi ensoleillé qu’on le voudrait, cela n’a pas altéré la capacité du banc à fournir de l’électricité. »
Équipé de batterie de stockage, ce dernier emmagasine l’énergie du soleil, transformée en électricité et la conserve avant qu’elle ne soit utilisée.
« Ce banc, c’est un moyen d’être à la pointe de l’innovation, mais surtout de répondre à une demande. C’est pour cela qu’on les a placés à des lieux stratégiques. »

Trois bancs dans le centre-ville
Trois bancs solaires de recharge sont désormais accessibles aux Toulousains. Un premier sur le parvis de la gare Matabiau, un second sur les allées Jules Guesde, à proximité du Quai des Savoirs et enfin un dernier installé sur le parvis de musée des Abattoirs.
« Ce sont des lieux de passage où les gens peuvent se poser pour attendre quelqu’un ou un train. C’est du pratique de leur offrir ce service. Il suffit de poser le téléphone dessus pour le recharger. »
Un dispositif de près de 22 478 € pour l’achat, la pose et l’entretien qui sera expérimenté « sur une durée longue ». « On doit observer comment ça se passe, s’ils sont utilisés, le coût de l’entretien, avant d’envisager un déploiement plus important », précise Thierry Sentous. Affaire à suivre donc…