Malgré l’ouverture d’une enquête pour meurtre, « nous restons très prudents », avait prévenu le parquet de Toulouse. Quatre jours après la découverte du corps d’un homme de 45 ans gisant dans une mare de sang, au sein même de son appartement du quartier Saint-Agne, les résultats de l’autopsie viennent de tomber ce lundi 28 avril 2025, et ils ne permettent pas de percer le mystère de cette affaire, survenue dans « un contexte très bizarre ». Ce que l’on sait.
« Pas d’intervention d’un tiers », mais des investigations « prolongées »
« Selon les conclusions du rapport du médecin légiste », glisse le parquet de Toulouse à Actu, « ce que révèle l’autopsie, c’est qu’il n’y aurait pas d’intervention d’un tiers ».
Cela dit, le ministère public entend « prolonger les investigations » pour « comprendre les circonstances dans lesquels cette mort est intervenue ».
« Car le contexte est très bizarre », confie en effet le substitut du procureur de la République de Toulouse. « L’appartement [de la victime, NDLR] était particulièrement en désordre et il y avait des éléments très étranges », glisse-t-il.
Investigations de téléphonie, enquête de voisinage
« Investigations de téléphonie, enquête de voisinage… » Le dossier confié aux hommes de la DCOS (Division de la criminalité organisée et spécialisée) a-t-il livré tous ses secrets ? L’enquête se poursuit afin « d’approfondir les recherches, de décider si on poursuit sur la qualification de meurtre, et de pouvoir boucler cette affaire », conclut le représentant du parquet.
Découvert dans une mare de sang
Rappelons que c’est la famille de cet homme de 45 ans, sans nouvelle de lui depuis plusieurs jours, qui avait alerté les secours, jeudi 24 avril, vers 19 heures. Et quand les pompiers avaient retrouvé la victime dans son appartement, il n’y avait malheureusement plus rien à faire pour elle. D’après nos informations, le quadragénaire avait été retrouvé inanimé « avec une grande quantité de sang autour de lui ». Le procureur de permanence s’était alors déplacé sur les lieux.
Comment cet homme est-il décédé ? Si, « en l’état des circonstances », la piste criminelle n’est donc plus privilégiée par le parquet, la plus grande prudence reste de mise dans ce dossier, tant le mystère reste entier.