Scène surréaliste, lundi 28 avril 2025 dans l’après-midi, au centre commercial Carrefour à Portet-sur-Garonne, au sud de Toulouse. Une bagarre d’une violence inouïe a éclaté sur le parking du drive de l’hypermarché, rapporte une source proche de l’enquête à Actu Toulouse, confirmant une information de La Dépêche.
« Ils ne se connaissaient ni d’Eve ni d’Adam »
En début d’après-midi, une rixe a donc opposé trois individus, qui « ne se connaissaient ni d’Eve ni d’Adam », glisse cette même source. Alors qu’ils venaient récupérer leurs courses au drive, au milieu d’autres clients, le ton est soudainement monté entre le conducteur d’une Renault, qui était avec sa femme et sa fille, et deux hommes à bord d’une Opel.
Coups de ciseaux tous azimuts
Au moment où l’Opel quittait sa piste du drive, l’homme au volant de la Renault a surgi de sa voiture avant de donner soudainement plusieurs coups à l’un de ses rivaux, restés dans leur véhicule.
Dans un premier temps, le duo s’est défendu avant de lui rendre la pareille… Armé d’un ciseau en métal, le conducteur de la Renault a alors assené plusieurs coups à l’un de ses adversaires, touché derrière la tête, mais aussi au dos, au coude, à l’épaule et à la main. Des blessures nombreuses et spectaculaires, mais fort heureusement sans gravité.
Deux versions s’opposent
Que s’est-il passé, ce lundi, entre deux pistes du drive de Carrefour ? Si les deux hommes à bord de l’Opel, âgés de 36 à 37 ans et de nationalité nigériane, disent avoir été agressés sans raison, l’auteur des coups de ciseau, un homme de 33 ans et de nationalité algérienne, défend, lui, une autre version. Il a indiqué pour sa défense que les deux individus auraient eu des mots déplacés envers son épouse, avant de proférer des insultes à caractère raciste à son encontre.
L’auteur des coups de ciseau au tribunal
À l’arrivée des gendarmes de la compagnie de Muret sur place, l’un des trois hommes était maculé de sang, mais tous les protagonistes étaient blessés, et les forces de l’ordre les ont tous trois interpellés.
L’auteur des coups de ciseau a été déféré au parquet de Toulouse en vue d’une comparution immédiate ce vendredi après-midi pour « violences avec arme ayant entraîné une incapacité de travail n’excédant pas huit jours ». Concernant les deux autres individus, les poursuites ont été classées sans suite.