L’emplacement était vide depuis un an et demi, et il vient de retrouver preneur. Le Pelican’s Pub a ouvert ses portes le 27 mars 2025 à Compans, dans le centre de Toulouse. Celui qui remplace le Quoi Compans connaît des premières semaines pleinement satisfaisantes selon son patron, Julien Lavallé. “On n’en tire que du positif”, se réjouit-il.
Un tout nouveau concept
Lui, qui co-gère déjà le Bullrush, qui est d’ailleurs en cours de déménagement, explique que les dirigeants ont souhaité se défaire de l’identité sportive du bar pour se réaxer sur un concept plus familial. “On s’est dit que les deux établissements se compléteraient bien”, ajoute-t-il. Le pub devient donc une brasserie pour servir cet objectif.
Avec une cuisine qui tire ses inspirations outre-atlantique, “en Floride et en Louisiane” selon Julien Lavallé. Il confie, de plus, avoir eu la volonté de travailler avec des produits locaux. “Notre pain vient par exemple de Borderouge, notre primeur se situe à La Glacière, la viande est française”, argumente-t-il. Une stratégie payante : “On a eu des super retours sur la qualité du restaurant et de la carte”, finit le papa du Pelican’s Pub.
Mais les dirigeants ne souhaitent pas jouer sur un seul tableau. “On voulait aussi se lancer sur le terrain de la fête”, lance Julien Lavallé. Une entrée dans le monde de la nuit qui se traduit par la transformation de l’établissement en bar dansant les jeudis, vendredis et samedis.

Lancement réussi
Un concept qui semble plaire au vu du lancement réussi du petit frère du Bullrush. “On est très content de l’ouverture et des retours qu’on en a”, donne le patron. Il complète : “On discute avec beaucoup de clients qui avaient en quelque sorte perdu leur cantine, et qui, de fait, étaient très contents de revoir le lieu vivre.” Car, du fait de son emplacement, celui-ci a confirmé avoir pu profiter de sa proximité avec la Toulouse Business School et plusieurs entreprises.
Plus encore, le Pelican’s Pub a bénéficié de la clientèle de son aîné. “On a une base d’habitués qui nous a suivis”, confirme Julien Lavallé. Il continue : “Il y avait au Bullrush un côté familial qui a aidé. Je pense que nous avons manqué à notre clientèle.”
Fonder une famille
Si ce n’est que le deuxième établissement ouvert par le groupe de gérants, d’autres pourraient suivre. “On a en tête de créer une famille d’enseigne”, affirme le patron de la nouvelle brasserie. Avant de conclure : “Il n’y a pas de projet en cours, mais rien n’est figé, tout peut se faire.”