Tous les matins, des milliers d’automobilistes passent devant le site industriel d’Airbus, l’usine Jean-Luc Lagardère, au nord de la zone aéroportuaire, depuis Cornebarrieu, via la N224. Et ils voient le site évoluer. En l’espace de six mois, un énorme bâtiment a, en effet, été érigé au bord de cet axe majeur pour arriver à Toulouse. Mais à quoi ce bâtiment va au juste servir ? Les explications.
Airbus voit plus grand
Le contexte est désormais connu. Comme Airbus l’a expliqué il y a quelques jours, « pour répondre à la demande mondiale d’avions commerciaux et à [sa] trajectoire de montée en cadence », l’avionneur va transformer son site Jean-Luc Lagardère. Un objectif de 27 projets jusqu’en 2027 est envisagé sur une zone de 10 hectares.
Certains de ces projets nécessitent d’obtenir une autorisation environnementale, et font actuellement l’objet d’une consultation publique. Celle-ci va se poursuivre jusqu’en juillet.
Pour des activités de logistique
D’autres projets ont déjà obtenu une autorisation préfectorale, c’est le cas de ce bâtiment qui a été construit en quelques mois et qui va avoir une fonction particulière qu’Airbus explique à Actu Toulouse :
« Les bâtiments en cours de construction du côté de la N224 sont des hangars pour des activités de logistique, de pré-assemblage et autres travaux sur avion en marge de l’assemblage final ».

Plusieurs bâtiments agrandis
La construction de ce bâtiment n’est qu’une première étape. Dans la même zone, Airbus va agrandir plusieurs bâtiments. Juste à côté, Airbus veut agrandir un bâtiment de 5 000 m², utilisé actuellement pour le stockage de pièces aéronef.
« Le projet consiste en une extension de 6 440 m² et une restructuration de certains espaces existants pour assurer les activités logistiques et de production en lien avec la montée en cadence du site », précise Airbus dans sa présentation du projet.

Tout ce qui est prévu sur le site
Au global, la transformation du site comprend : un nouveau centre de livraison avec 24 points de stationnement pour les avions de la famille A320 ; des zones de stockage et de maintenance ; des installations d’essais ; et l’adaptation des infrastructures actuelles (par ex., nouvelles routes, nouveaux parkings, réparation du marquage routier, etc.).