voici à quoi elle ressemblera

Ils la voulaient depuis longtemps. Début mai 2025, la première pierre a été posée, pour le plus grand plaisir de la commune de Ramonville Saint-Agne, qui s’est longtemps battu pour garder sa gendarmerie. Après une pétition il y a quatre ans pour éviter que la commune ne passe en zone police, elle fait mieux : elle construit une nouvelle brigade de proximité.

Une solution plus efficace que la réhabilitation de l’actuel commissariat « en très mauvais état », dont les travaux servant à mieux contrôler les dépenses énergétiques auraient été très coûteux.

Une caserne et plusieurs logements

C’est donc dans l’écoquartier Maragon Floralies que se positionnera la future brigade de proximité. Sur l’une des parcelles, le Groupe des Chalets construira le complexe de 1 300 m² composé d’une caserne, de 14 logements et d’une chambre pour gendarme adjoint volontaire. Dans le détail, il s’agira de trois T3, huit T4 et trois T5, en supplément de la chambre Gendarme adjoint volontaire. La brigade, quant à elle, répartie en bureaux et locaux techniques, s’étendra sur 269 m2.

Les parkings se trouveront au sous-sol, en raison de la construction du terrain sur une pente. « Techniquement, la nouvelle gendarmerie a exigé un travail complexe d’adaptation à l’environnement », indique le constructeur.

Par ailleurs, pour ne pas retomber dans des problèmes d’humidité et surconsommation de gaz, le projet architectural a misé sur un raccordement à la chaufferie biomasse Maragon Floralis.

Un projet de 10 ans

Coût total de l’opération ? 4,9 millions d’euros. La livraison de la brigade est attendue pour le 4e trimestre de 2026, soit en fin d’année 2026. Les gendarmes devront donc se montrer patients, encore un peu.

Ils n’en ont pas manqué jusque-là. Pour rappel, les prémices du projet remontent à 2017. Une fois la brigade achevée, son inauguration mettra fin à « un travail de fond de plus de 10 ans ». « C’est un vrai projet de vie, au-delà du bâtiment. C’est une action pour le quotidien des habitants, en termes de qualité de vie, qui s’insère naturellement dans l’Ecoquartier Maragon Floralies et fait le lien avec le reste de la commune », assurent la commune et le Groupe des Chalets.