Victor Hugo, Carmes, Saint-Cyprien, ces marchés couverts de Toulouse peuvent faire rêver les commerçants. Attractivité, réputation…, ils ont tout pour attirer. Mais alors, combien ça coûte tous les mois d’y tenir une loge ? On vous dit tout.
Une loge, combien ça coûte ?
« En moyenne, on tourne autour de 23 € le m2pour tous les marchés confondus. À cela, s’ajoutent les charges : eau, nettoyage, électricité, répartis entre tous les commerçants », explique Jean-Jacques Bolzan, élu en charge au bien manger.
Sur les trois marchés toulousains, plusieurs tailles de loges existent, 5, 10, 20, 30 m² et plus. Des montants de loyers qui peuvent donc aller d’une centaine d’euros par mois à près d’un millier selon la superficie. (460 € pour 20 m² par exemple, 230 € pour 10 m²).
Des montants dits « ’non excessifs’ pour l’élu. Généralement, les commerçants sont là depuis de nombreuses années et ne veulent pas en partir ».
Avoir une loge, comment ça fonctionne ?
Si quelques irréductibles commerçants sont bien ancrés dans leurs loges si prisées, à l’image du charcutier Garcia ou encore du fromager Chez Betty pour les connaisseurs, certains locaux sont soumis à des appels d’offres lancés par la mairie.
« Si un occupant s’en va, il faut le remplacer. Et c’est quelquefois compliqué de trouver de bons commerçants prêts à se soumettre aux règles du marché : marchandise précise (parce qu’un boucher ne va pas aller s’installer dans une loge de poissonnier), horaires d’ouverture… ce n’est pas de tout repos ».
« Sous convention de cinq, sept ou neuf ans, les commerçants signent ou re-signent pour leur emplacement, qu’ils doivent ensuite exploiter », termine Jean-Jacques Bolzan. Un mode fonctionnement et de location qui fait la force du marché et qui attire toujours autant.