Élite 1. Le Stade Toulousain peut écrire une page de son histoire, il faudra gravir une montagne

Le doux parfum des matchs pour le titre est enfin de retour dans l’hexagone. Si l’Union Bordeaux Bègles a donné un avant-goût européen le week-end dernier, la période des finales de championnats français majeurs s’ouvrira ce samedi 31 mai à 16 h 45 au stade Marcel Michelin de Clermont-Ferrand. Et c’est le Stade Bordelais et le Stade Toulousain qui s’affronteront en finale de l’Elite 1 féminine. 

En demi-teinte

En effet, les Toulousaines sont ressorties vainqueurs du derby face à Blagnac en demi-finale sur le score de 23 à 27. Les Rouge et Noir ont profité d’un début de match énorme avec trois essais avant la pause. Plus en difficulté en seconde période, et réduite à 14 par deux fois, elles auront réussi à tenir alors qu’elles n’étaient pas favorites. 

Les Bordelaises ont, elles, vécu un match étrange face à l’ASM Romagnat. Pourtant ultra favorites, les lionnes se sont fait surprendre dans une première mi-temps qualifiée de “cauchemar”. 3 à 8 pour Clermont. Mais les joueuses de François Ratier ont su retrouver le sens dans le deuxième acte, où elles se sont libérées offensivement. Le score est large au final, un 34 à 18 sec. Mais les championnes en titre se sont fait peur, dans un match où peu de spécialistes les prévoyait autant en difficulté.  

Faire tomber un géant

Une finale qui opposera donc les premières au troisième de phase régulière. Et ces dernières auront à cœur d’inscrire une nouvelle ligne au palmarès de leur jeune histoire. En effet, officiellement fondé en 2014, sur les bases du légendaire Toulouse Fémina Sport, le Stade Toulousain féminin a une cartouche pour décrocher son deuxième titre, après celui de 2019. Mais pour cela, il faudra gravir une montagne.

Les coéquipières de Pauline Bourdon Sansus vont se frotter à un Stade Bordelais en mission triplé. Les joueuses emmenées par Joanna Grisez, auteure de trois essais en demi, ont remporté les deux dernières éditions de l’Elite 1. En glanant un troisième consécutif, elles pourraient rejoindre un cercle très fermé dans le rugby français. Seuls quatre clubs ont réussi un tel exploit par le passé.

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